Diplomatie : vers un premier voyage du Pm Sonko à l’étranger

Rien n’est encore officiel. Mais, la probabilité est forte. Si l’on en croit L’Observateur, le Premier ministre, Ousmane Sonko, devrait représenter le Président Diomaye Faye à la cérémonie d’investiture de Paul Kagamé, dimanche prochain à Kigali (Rwanda). Ce dernier a été réélu chef de l’État rwandais le 15 juillet dernier.

«À la Primature, l’on prend les devants pour préparer ce déplacement, rapporte le journal du Groupe futurs médias, qui cite des ‘confidences’. En cas de confirmation du voyage, le Premier ministre devrait partir de Dakar d’ici à demain, samedi, pour [rentrer] entre lundi et mardi. L’on souffle que le vœu du chef de l’État est de se rendre à Kigali, mais en raison d’une tension sur son agenda, il voudrait se faire représenter par son Premier ministre.»

Si l’info de L’Observateur se confirme, ce sera le premier déplacement officiel de Sonko à l’étranger depuis qu’il est chef du gouvernement, en avril dernier. Récemment, il lui a été prêté l’intention d’effectuer ce voyage inaugural dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), Mali, Burkina Faso et Niger. Mais, manifestement, la donne serait près de changer.

Avec Seneweb

ACCIDENT DE LA CIRCULATION :SONKO ACCUSE….

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, jeudi, à Dakar, que désormais les responsabilités seront situées après chaque accident de la circulation, avant de demander l’évaluation des 22 mesures qui étaient prises pour lutter contre les accidents de la circulation.

‘’Les accidents de la circulation sont devenus très récurrents entrainant beaucoup de perte en vies humaines. (…) Désormais, chaque accident sera évalué. Nous allons demander des comptes et les responsabilités seront situées’, a-t-il déclaré lors d’un Conseil interministériel consacrée à la problématique des accidents de la circulation.

Selon lui, ”tant qu’on n’a pas la culture de situer les responsabilités et mettre des sanctions conséquentes, la problématique des accidents de la circulation va demeurer intacte”.

Le Premier ministre a demandé une ‘’évaluation réelle’’, avant le 30 septembre, du niveau d’application des 22 mesures prises par l’ancien régime pour lutter contre les accidents de la circulation.

Il a aussi exhorté les différents acteurs concernés de proposer, de ‘’manière précise’’, des mesures conservatoires par rapport à la situation actuelle avant le 16 août.

Ousmane Sonko a en outre invité tous les acteurs et responsables du secteur à mieux veiller au respect strict des mesures dans leurs services respectifs et demandé aux forces de défense et de sécurité d’être plus vigilants sur les contrôles.

”Il faut que les gens comprennent que l’État doit prendre ses responsabilités face à cette situation de récurrence des accidents de la circulation’’ a invité Ousmane Sonko, pour qui, en plus du facteur humain, de la vétusté des véhicules et des problèmes d’infrastructures, la corruption et le défaut de collaboration entre les différents services font partie des principales causes des accidents de la circulation.

Le Premier ministre a dans le même temps instruit les services concernés de formaliser les réflexions sur ‘’les mesures structurelles comme la formation, le financement ou encore la législation, pour les inclure dans les états généraux du secteur des transports’’ où, ”les grandes décisions seront prises”.

Appelant les uns et les autres à plus de responsabilité, le chef du gouvernement a toutefois plaidé pour la compréhension et la patience, le temps de mettre en place des mesures d’accompagnement, ajoutant que ‘’la fermeté doit être de mise’’,

Selon lui, l’État peut appliquer ‘’une certaine tolérance, un encadrement intelligent’’, mais qu’il doit être ‘’intransigeant sur les comportements individuels indélicats’’.

Évoquant le secteur des motos Jakarta, qui ‘’doit être réglementé’’, il a rappelé le port obligatoire du casque par les conducteurs, afin de minimiser les dégâts en cas d’accident.

”Il y a plus d’accidents impliquant des motos +Jakarta+ que des voitures. Les motos +Jaakarta+, qui constituent des emplois de masse, nécessitent une certaine souplesse, mais il est impératif de respecter les mesures sécuritaires’’, a indiqué le Premier ministre.

Assemblée Nationale: Le Bureau convoqué cet après-midi

Les membres du Bureau de l’Assemblée nationale sont convoqués en réunion, ce vendredi 09 août 2024 à 16 H 00, dans la salle de conférences de la Présidence de l’institution. L’ordre du jour n’a pas été précisé. Mais tout porte à croire, au regard de la dernière actualité, sur le règlement intérieur dont la modification constitue le préalable à la Déclaration de politique générale du Premier ministre, relate LeTémoin.

Le nouveau règlement intérieur qui a fait l’objet d’un consensus de toutes les forces politiques présentes dans l’Hémicycle a été déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale qui l’a transmis pour avis au président de la République. Bassirou Diomaye Faye avait dix jours pour se prononcer. Sans doute a-t-il envoyé sa réponse au président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop.

41 milliards F CFA réclamés par le Fisc : Woodside lance la contre-attaque

Libération avait donné la nouvelle. À la Direction générale des impôts et domines (DGID), qui lui réclame 41,467 milliards de francs CFA, à la suite d’un redressement fiscal, Woodside, qui exploite le champ pétrolier Sangomar, a répondu par opposition-assignation. En clair : la compagnie australienne conteste la décision du Fisc sénégalais. Un porte-parole de Woodside a confirmé à l’agence Reuters l’information du journal sénégalais, rapporte Bés Bi dans son édition de ce jeudi. Sans confirmer le montant avancé, ce dernier annonce que la compagnie pétrolière a saisi le tribunal de grande instance de Dakar pour marquer son opposition. «Les autorités fiscales n’ont pas répondu à une demande de commentaire» de Reuters, souligne Bés Bi.

SÉQUESTRATION D’UN BÉBÉ À LA CLINIQUE NOUR : GUY MARIUS SAGNA INTERPELLE L’ETAT

“Le slogan de notre système de santé doit être ‘la santé avant tout’ et non ‘la facture avant tout’”.  C’est le coup de gueule du député Guy Marius Sagna qui s’insurge contre la séquestration ou le chantage exercé sur les citoyens dans certains établissements hospitaliers.
Sur les questions écrites adressées au gouvernement,  le député interpelle  sur  le cas d’une séquestration  qui a eu lieu à la clinique Nour. “J’ai interpellé le gouvernement sur le cas d’une séquestration d’un bébé par la clinique Nour pour le paiement de facture médicale la semaine dernière.  J’ai demandé au gouvernement du Sénégal s’il était vrai que certaines structures sanitaires, pour se faire payer, s’adonnent à des pratiques de séquestration ou de prise en otage. La clinique Nour a-t-elle empêché, le vendredi 2 août dernier, aux parents d’un nouveau-né à l’emmener chez eux pour défaut de paiement de frais médicaux ?”.
Un acte que dénonce  énergiquement le député pour qui ce genre de traitement est inhumain, dégradant et inacceptable dans une structure de santé où l’on soulage les êtres humains, mais sûrement pas où l’on ajoute aux malheurs des malades et de leurs accompagnants.

Ainsi, Guy Marius trouve que la  santé des êtres humains ne saurait être une marchandise qui autorise les structures de santé publiques ou privées à recourir à des actes de tortures psychologiques pour se faire payer.

Féminisation du sida : Près de 23 000 femmes infectées

Au moins 22 807 femmes âgées de 15 à 49 ans sont infectées par le VIH/sida contre 15 887 hommes de la même tranche d’âge. L’information est de la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam.

Le VIH/sida se féminise de plus en plus au Sénégal. Selon Dr Safiétou Thiam, dans le pays, on dénombre 22 807 femmes âgées de 15 à 49 ans qui sont touchées par l’épidémie du VIH contre 15 887 hommes de la même tranche d’âge. La prévalence du VIH chez les femmes est de 0,34 % contre 0,25 % chez les hommes. 
Des chiffres que la secrétaire exécutive du CNLS a communiqués lors de la cérémonie de lancement du Gender Assessement, une évaluation basée sur le genre dans la riposte nationale contre le VIH/sida.
Toutefois, Dr Thiam indique qu’en dépit des progrès enregistrés avec les campagnes de dépistage et de sensibilisation, force est de reconnaître que des défis persistent dans la lutte contre la maladie, surtout chez les femmes, les filles et les adolescentes porteuses du VIH. 
En outre, elle souligne que «les facteurs socioéconomiques exposent davantage cette cible à un risque accru d’infection». Ce qui, selon elle, est à l’origine de la féminisation de l’épidémie à VIH. 
La docteure Safiétou Thiam a fait savoir que le plus souvent, moins éduquées que les hommes, dépourvues d’autonomie financière et subissant l’emprise de normes sociales qui les relèguent à un second rôle, beaucoup de femmes et de filles sont confrontées à des difficultés d’accès aux stratégies de prévention et de prise en charge efficace.
Par ailleurs, dans le document stratégique, il a été reconnu que l’atteinte de tous ces objectifs passera par une réforme des textes réglementaires et légaux qui sont pour la plupart en déphasage avec le contexte actuel de la riposte VIH et les réalités liées au genre. 
De plus, il a été recommandé l’actualisation des données sur la sexo-spécificité dans la riposte contre la maladie, car la première étude  genre de la riposte nationale date de 2011. C’est pourquoi il est prévu une nouvelle évaluation de la prise en compte du genre dans la riposte nationale. 
L’évaluation sensible au genre permettra ainsi d’adapter les programmes de santé pour répondre aux besoins de manière équitable et contribuera à l’atteinte des objectifs de la procédure accélérée et à l’utilisation efficace du Fonds mondial destiné à la maladie.

Nominations : Diomaye nomme Kilifeu au PCA du Grand-Théâtre National

Landing Mbessane Seck, connu sous le nom de Kilifeu, a été nommé (PCA) du Grand Théâtre National au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

L’Artiste-entrepreneur succède à Ahmet Ndiaye, qui a été appelé à d’autres fonctions, selon le communiqué du conseil des ministres.

Le Grand Théâtre de Dakar, inauguré le 15 avril 2011, est l’une des plus remarquables réalisations architecturales du continent africain. Il s’agit du plus grand théâtre d’Afrique de l’Ouest, avec une capacité d’accueil de 1 800 places, offrant un espace exceptionnel pour diverses prestations artistiques.

Walfadjri : Changements Majeurs en Vue ? Vente, Fermeture ou Ouverture du Capital ?

Les rumeurs vont bon train concernant l’avenir de Walfadjri, l’un des médias les plus influents du Sénégal. Selon des sources proches du dossier, le groupe pourrait bientôt faire face à des changements majeurs. Trois scénarios principaux sont évoqués : une vente, une fermeture ou une ouverture du capital.

Vente de Walfadjri : Un Nouveau Propriétaire en Vue ?

L’option de la vente semble être sur la table. Plusieurs investisseurs locaux et étrangers auraient manifesté leur intérêt pour acquérir le groupe. Une telle transaction pourrait redistribuer les cartes dans le paysage médiatique sénégalais et offrir de nouvelles perspectives pour Walfadjri.

Fermeture : La Fin d’une Époque ?

La possibilité d’une fermeture de Walfadjri est également évoquée. Des difficultés financières persistantes et une concurrence accrue pourraient pousser le groupe à mettre fin à ses activités. Cette issue serait un coup dur pour les employés et les nombreux auditeurs et téléspectateurs fidèles.

Ouverture du Capital : Vers une Nouvelle Stratégie ?

Enfin, l’ouverture du capital est une troisième voie envisagée. Cette option permettrait à Walfadjri d’obtenir des fonds frais pour se restructurer et se moderniser. En attirant de nouveaux investisseurs, le groupe pourrait renforcer sa position et assurer sa pérennité.

Restez Connectés pour Plus d’Infos !

La situation évolue rapidement, et les décisions à venir pourraient transformer le paysage médiatique du Sénégal. Restez connectés pour suivre les dernières informations et comprendre les implications de ces possibles changements.

VOILE DANS LES ÉCOLES CATHOLIQUES : MAME MACTAR GUÈYE DE JAMRA NAVIGUE À CONTRE-COURANT AVEC SON MONDE

Pour quelqu’un qui a tendance à adopter des positions pro-islam radicales, la mesure affichée par Mame Mactar Guèye à propos de la polémique sur le port du voile dans les établissements catholiques, surprend. Dans des propos rapportés par Les Échos, le vice-président de l’ONG Jamra préconise «une table ronde avec l’ensemble des parties prenantes» pour traiter le traiter le sujet, soulignant que «l’Église a ses arguments, l’État pareil».

Il embraye : «Personne n’a le droit de prétendre avoir raison sur tout le monde. Il faut privilégier la concertation dans le respect mutuel. Si ce principe est respecté, on peut espérer un consensus.»

Auparavant, selon Les Échos, Mame Mactar Guèye a taclé les religieux musulmans qui ont publiquement défendu le Premier ministre, Ousmane Sonko, celui par qui le malaise est arrivée. Il rembobine : «Après le discours du PM sur le voile, la polémique a refait surface. Et il y a eu une riposte énergique de l’Église à travers une lettre ouverte de l’abbé André Latyr Ndiaye. Ce que nous déplorons, c’est l’excès de zèle de la part de certains collectifs islamiques.»

Le vice-président de Jamra d’enfoncer le clou : «Où êtiez-vous quand Jean-Luc Mélenchon faisait sa conférence de presse et parlait de l’homosexualité ? Donc, vous avez peur de Mélenchon, mais vous osez quand même vous attaquer à abbé André Latyr Ndiaye.»