Justice : Me Abdou Dialy Kane enfonce Sonko, Amina Badiane va porter plainte contre Fatima Dione

Les affaires de viols présumés sur Miss Sénégal 2020, Fatima Dione et la masseuse Adji Sarr sont loin de leur épilogue.

Preuve de viol

Après l’audition, ce 22 mars, dans le fond du dossier pour viol opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko, de Ndèye Khady Ndiaye, gérante du salon “Sweet beauté”, place à l’avocat Me Abdou Dialy Kane qui dit posséder des preuves qui changeront la tournure de l’affaire en leur faveur.

Selon lui, “les juges ne vont pas s’interroger sur cet aspect. Tout ce qui va les intéresser, ce sont les faits et le droit. Les faits, c’est que, notre cliente a été victime d’un viol et nous disposons de toutes les preuves de l’existence de ce viol “

Preuve de non viol

Autre point de l’actualité, la sortie de l’avocat de Amina Badiane, Me Babacar Niang, qui a annoncé des plaintes.

“Amina Badiane va encore porter plainte contre des activistes et des féministes. (..) C’est un gros préjudice. Depuis l’éclatement des faits, les sponsors n’ont pas respecté leurs engagements. C’est injuste. La véritable victime, c’est Aminata Badiane. Nous ne sommes pas dans une démarche de nous venger, mais plutôt dans une dynamique de réparer un honneur qui a été bafoué.”

EXCLUSIF : Sanctions contre le MALI, l’UEMOA jette l’éponge.

Face à un Assimi Goïta qui refuse de céder le pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient pris des sanctions fortes contre Bamako le 9 janvier dernier. Celles-ci viennent d’être suspendues par la Cour de justice de l’Uemoa.

C’est une décision qui change la donne pour le Mali et redistribue les cartes entre Assimi Goïta et les chefs d’État ouest-africains. Alors que ce vendredi 25 mars, la Cedeao tient un sommet extraordinaire à Accra, la cour de justice de l’Uemoa vient de suspendre les sanctions économiques adoptées contre le Mali le 9 janvier.

Face à la volonté d’Assimi Goïta de se maintenir cinq années supplémentaires au pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient décidé de mesures dures : le gel des avoirs du Mali à la banque centrale commune aux huit États membres de l’Uemoa, celui des entreprises publiques et des organismes parapublics maliens, la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales…

Aïssata Tall Sall : « Les sanctions contre le Mali coûtent énormément au Sénégal »

La ministre sénégalaise des Affaires étrangères revient sur l’abstention de son pays lors de la résolution onusienne condamnant l’invasion russe en Ukraine, la crise politique malienne, son ralliement surprise à Macky Sall.

Aïssata Tall Sall est une femme occupée. Cela fait plusieurs mois que Jeune Afrique demandait à rencontrer celle que l’on surnomme « la lionne du Fouta ». Finalement, après un premier rendez-vous manqué une semaine plus tôt à Dakar, c’est le 16 mars, dans le luxueux hôtel Prince de Galles, sur l’avenue George-V dans le 8e arrondissement de Paris, qu’elle nous a donné rendez-vous. La ministre sénégalaise des Affaires étrangères participait ce jour-là à la conférence ministérielle de la Francophonie (CMF), lors de laquelle s’est préparé le sommet des chefs d’État qui doit se tenir en novembre 2022 à Djerba, en Tunisie.

À peine a-t-elle franchi l’entrée du hall, vêtue d’un somptueux boubou cousu en tissu brocart couleur corail, qu’Aïssata Tall Sall explique son long silence vis-à-vis de Jeune Afrique. Si elle n’a pas voulu répondre auparavant à nos sollicitations, c’est que l’ancienne ministre de la Communication du président Abdou Diouf était furieuse en raison de plusieurs articles qu’elle jugeait « défavorables » à son égard. « Si j’ai accepté de vous recevoir aujourd’hui, c’est parce qu’en tant que ministre, je considère que l’opinion publique a le droit de savoir qui je suis », affirme-t-elle en préambule à notre entretien.

EXCLUSIF

Le juge suit le parquet et rejette la demande de mainlevée du contrôle judiciaire de SonkoLe doyen des juges a suivi le réquisitoire du parquet. Selon les informations exclusives de Libération online, il a rejeté la demande de mainlevée du contrôle judiciaire d’Ousmane Sonko. Evoquant récemment le maintien de ce contrôle judiciaire alors qu’il dénonçait le fait de ne pas avoir été entendu , le leader de Pastef affirmait, catégorique : «(…) J »ai cessé d’aller signer depuis 2 mois. Je ne vais plus le faire. Je l’ai déjà fait depuis 10 mois, mais je ne peux pas respecter une institution qui ne me respecte pas ». Inculpé sous ce régime en mars 2021, Ousmane Sonko est sous contrôle judiciaire depuis un an maintenant.

La fin du MFDC (Yoro Dia)

Les résidus de ce qui fut l’aile politique se réduisent à des rentiers de la guerre. Le mouvement n’a jamais été aussi faible. Face à l’offensive de l’armée, il se bat avec l’énergie du désespoir. L’Etat a une occasion unique de tourner la page du conflit.

«Ce ne sont pas les fétiches qui ont ressuscité le Mfdc dans les années 80, et la bataille engagée par Diamacoune relève de la modernité et non d’une tradition qui fait l’objet d’une manipulation de sa part et de la part du pouvoir. Ce ne sont pas non plus les notables traditionnels (terme fourre-tout qu’utilisent les acteurs du conflit) qui ont avancé l’argument selon lequel la Casamance est avec le Sénégal et pas dans le Sénégal. La Casamance dont parle Diamacoune est méconnue de ces chefs traditionnels qui, étant analphabètes pour la plupart, ignorent à la fois les enjeux autour de «la lutte de libération» et les limites géographiques.» Cette réflexion de Paul Diédhiou se lit à la page 263 de l’ouvrage collectif Le Sénégal sous Abdoulaye Wade de Momar Coumba Diop. C’est l’une des réflexions les plus profondes qu’il ait été donné de lire sur le conflit, car cette vérité résume l’imposture intellectuelle et historique des idéologues du Mfdc, à commencer par Diamacoune.

Le premier pan du mur de cette imposture intellectuelle et historique s’est effondré après le témoignage de la France, à la demande de Diamacoune lui-même. Le témoignage de Jacques Charpy avait confirmé que l’Abbé avait vendu du vent et des illusions à ses partisans. Le coup fut rude pour l’aile politique du Mfdc qui ne s’est jamais relevée de la clarté brutale de l’histoire et de l’évidence politique, car elle perdait l’argument politique et historique qui fondait sa revendication. Aujourd’hui, le silence assourdissant de l’aile politique, des intellectuels du Mfdc face aux offensives de l’armée il y a un an contre le front sud, et aujourd’hui contre le nord, est la preuve que le conflit dans sa dimension politique est terminé, car la revendication du Mdfc n’a aucun fondement historique et est devenu un anachronisme sur le plan politique. Depuis que le Mfdc a perdu ses illusions politico-historiques, que Diamacoune a emmenées dans sa tombe, il a dégénéré en mouvement criminel, comme toute guérilla qui n’a plus de finalité politique ou convaincue que l’objectif politique est impossible ou illusoire. Les résidus de ce qui fut l’aile politique se réduisent à des rentiers de la guerre, qui font de la rébellion confortablement attablée sur les bords de la Seine, du Rhin ou du Lac Léman. Aujourd’hui, même eux ont rangé les langues pour ne pas dire les armes des déclarations et des communiqués intempestifs. Le Mfdc n’a jamais été aussi faible politiquement et militairement mais face à l’offensive de l’armée, il se bat avec l’énergie du désespoir, car ne pouvant plus se replier ni en Gambie ni en Guinée-Bissau comme il le faisait depuis le début de la guerre.

La prise d’otages des soldats sénégalais aura été le dernier coup d’éclat de Salif Sadio qui, avec les récents braquages, rappelle aussi qu’il a encore une capacité de nuisance pour pousser l’Etat à la négociation. L’Etat ne devrait pas commettre cette erreur car les derniers braquages relèvent plus d’un manque de vigilance de l’armée que d’une capacité de nuisance du Mfdc. Le Mfdc est mort politiquement et sur le plan militaire, il n’a plus rien à voir avec le mouvement des années 90. L’Etat a une occasion unique de tourner la page du conflit et mettre fin à la guerre de Sisyphe en démantelant toutes les bases, en les occupant de façon permanente pour faire revenir les populations qui, depuis la fin des années 90, demandent à être délivrées de leurs «libérateurs».

Le début de la fin du Mfdc a commencé à la fin des années 90 quand les populations avaient commencé à manifester pour le retour des cantonnements militaires ou contre leur démantèlement, pour être protégées contre ceux qui prétendaient les «libérer». Le Mfdc n’a pas seulement pris en otage des soldats, mais il a pris en otage toute une région avec un potentiel immense. La région de Ziguinchor, qui est la seule au Sénégal à avoir deux aéroports, un port, a tout le potentiel pour détrôner Dakar. Saint-Louis est notre passé, Dakar notre présent mais l’avenir du Sénégal est dans l’axe Ziguinchor-Tamba. Les populations qui se sont empressées de revenir dans leur village après les opérations de sécurisation dans le front sud, montrent qu’elles ne veulent plus être les otages de bandes armées. L’Etat aussi ne doit plus accepter que l’émergence de la Casamance, notre avenir, soit pris en otage par un individu et sa guerre privée personnelle. Avec des pouvoirs amis à Banjul et à Bissau, et un Mfdc qui n’a jamais été aussi faible, le Sénégal a une chance unique pour régler sa crise nationale la plus grave.

Contentieux avec Diop Iseg : Pourquoi Aïssatou Seydi avait été placée sous mandat de dépôt

La procédure judiciaire entre Mamadou Diop patron de l’Institut Supérieur d’Entrepreurship et de Gestion et son ex-épouse, Aïssatou Seydi suit son cours. En effet, après qu’elle a été mise sous mandat de dépôt hier soir, Aïssatou Seydi n’aura finalement pas duré au niveau du camp pénal de Liberté 6. Elle a finalement été libérée ce matin. Mais la cause de son placement sous mandat de dépôt a été explicitée par son avocat, Me Ousmane Sèye, nous informant au bout du fil que « c’est le nouveau juge qui a envoyé un mandat d’arrêt. En effet, l’ancien juge, ayant restitué le passeport à ma cliente, lui avait signifié qu’elle peut se passer de venir émarger… quand ce nouveau juge est venu, il lui a envoyé simplement un mandat d’arrêt sans savoir pourquoi son passeport lui a été restitué par ordonnance », précise l’avocat.

Concernant la suite judiciaire du dossier, l’avocat se dit confiant : « Il y a des questions juridiques qu’un juge ne peut pas ne pas prendre en compte. Il y a un article du code des obligations civiles et commerciales qui dit que le droit réel est inattaquable. Quand un nom figure sur le titre foncier, personne ne peut l’enlever. C’est une garantie du droit de la propriété qui est garantie par la constitution. Dans ce cas précis, l’état du droit réel est au nom de la dame », réitère Me Ousmane Sèye, rappelant que le juge d’Appel a confirmé le premier juge… 

Affaire miss Sénégal 2020 : Une plainte contre Fatma Dione et une journaliste

L’affaire dite de viol suivi de grossesse dont la Miss Sénégal 2020 serait victime ne finit pas de faire couler d’encre. En effet, après les grosses révélations de cette dernière, c’est au tour de l’avocat du coordonnateur du comité d’organisation de poser un autre acte. Me Patrick Cabou, avocat au barreau de Toulouse décide ainsi de déposer une plainte contre Ndèye Fatma Dione et une journaliste.

La robe noire déclare au micro de Rfm que son client Seydina Kamara par ailleurs coordonnateur du comité miss Sénégal n’est ni de près ni de loin mêlé à ça. « Mon client est le président de l’association des sénégalais de Brescia, assez responsable et gère beaucoup de structures et d’activités. Il a une famille aussi, on ne pourrait pas se limiter à un fait », dit-il
Me Patrick Cabou ne s’arrête pas et annonce que : « vu qu’on est toujours dans les délais de la diffamation, nous entamons une procédure contre Madame la miss Sénégal pour diffamation et dénonciation calomnieuse. Je trouve que la responsabilité incombe aussi à la journaliste qui a pu relater les faits. Elle s’est permise d’orienter des actions en demandant aux enquêteurs d’aller exactement s’ils veulent des éléments se rapprocher du coordonnateur du comité miss Sénégal à l’occurrence Mr Seydina Kamara ».

Opération militaire contre le Mfdc: L’armée livre son bilan

La grande muette a brisé le silence pour se prononcer pour la première fois sur la grande opération de démantèlement de la faction du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) de Salif Sadio déclenchée, depuis le 13 mars dernier. 

Accusant ces rebelles d’avoir mené des activités criminelles de grande envergure centrées sur la culture du chanvre indien à très grande échelle et la coupe et le trafic illicites de bois, le long de la frontière, dans le nord-Sindian, l’état-major révèle qu’à la date du 22 mars 2022, les Armées ont totalement détruit ou occupé les bases rebelles de Bakingaye, Djilanfale, Guikess, Katama, Katinoro, Karounor, Tampindo/ Kanfounda et Younor. La perte d’un soldat est à déplorer et huit blessés légers ont été enregistrés selon un communiqué parvenu à Seneweb.  

La Division de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) indique que « durant cette opération, plusieurs rebelles ont été tués, dont certains dans leurs bunkers, et d’autres ont pris la fuite, abandonnant précipitamment une  importante quantité d’armes et de munitions de guerre, des matériels divers et surtout des véhicules volés et gardés depuis plusieurs années ». 

Le Colonel Vasse et ses services précisent par ailleurs que « ces bandes criminelles en déroute seront traquées jusque dans leurs derniers retranchements, à l’intérieur du territoire national et partout ailleurs ».

Car, souligne la Dirpa, « les Armées poursuivront à tout prix leurs opérations de sécurisation, avec la même détermination, conformément à leur mission régalienne de préservation de l’intégrité du territoire national. Elles rassurent les populations et savent pouvoir compter sur leur entière collaboration, pour dissuader toute forme d’exaction ou d’atteinte à la libre circulation des personnes et des biens ».

Scandale miss Sénégal 2020 : l’affaire se retourne contre Ndèye Fatima Dione

Scandale miss Sénégal 2020 : l’affaire se retourne contre Ndèye Fatima Dione

La brigade des mœurs de la Sûreté urbaine (SU) a bouclé l’enquête sur l’affaire miss Sénégal 2020. Elle a déposé le dossier, la semaine dernière, sur la table du procureur de la République.

Les policiers en sont arrivés à la conclusion que Ndèye Fatima Dione, élue plus belle fille du Sénégal il y a deux ans, a tiré son histoire de son imagination. En clair, elle n’aurait pas été violée.

D’après Libération, qui rend compte ce mercredi de cette affaire, trois éléments du dossier contredisent l’accusatrice. Il s’agit de ses propres contradictions, des témoignages d’Alberta Diatta, la miss Sénégal 2019, et de l’exploitation d’images de vidéosurveillance.      

Le journal informe que les enquêteurs ont envoyé leurs conclusions au parquet sans avoir pu entendre encore Ndèye Fatima Dione. Elle est «portée disparue» depuis que la police lui a demandé de transmettre son certificat d’accouchement ou l’acte de naissance de l’enfant qu’elle prétend avoir eu de son viol.

En outre, a souligné la même source, la miss 2020 a été invitée à plusieurs reprises à accompagner son successeur, mais chaque fois sa mère déclarait qu’elle était indisponible puisque malade.

Il y a en plus les images des caméras de surveillance de l’hôtel dans lequel se serait déroulé le viol en question : Radisson de Diamniadio. Les enquêteurs n’ont aperçu dans les vidéos aucun homme entrer ou sortir de la chambre dans laquelle dormait Ndèye Fatima Dione le jour des faits présumés.   

Une conclusion renforcée par les déclarations d’Alberta Diatta. La miss Sénégal 2019, qui était avec Fatima Dione lors de la fameuse soirée, jure avoir dîné et passé la nuit dans la même chambre avec cette dernière. Elle assure que jusqu’au lendemain, personne n’est entré dans la chambre d’où elles ne sont sorties à aucun moment.

Pour les enquêteurs de la SU, Ndèye Fatima Dione a eu un enfant d’une relation consentie avant de «disparaître». C’est pourquoi, croient-ils savoir, elle refuse de communiquer son certificat d’accouchement et l’acte de naissance du bébé s’il existe.

Bignona : Kilifeu et sa famille victimes de braquage. Le rappeur blessé par balle.

Encore une attaque à la sortie de Badiouré (département de Bignona) ce mardi matin. Sauf que cette fois, c’est le rappeur Kilifeu et sa famille qui a été victime de cette attaque.

Accompagné de sa femme et de son nourrisson, l’activiste a été reconnu par les hommes armés et dépouillés de ses biens, puis blessé par balle.

Sa famille traumatisée, le chauffeur a été obligé de faire une déposition à la gendarmerie de Bignona. Et pourtant, il n’y a même pas une semaine sur le même tronçon, un braquage avait eu lieu…