Total, Eiffage, Orange, Auchan, Bolloré, Necotrans…Et maintenant Meridiam, Macky détrône Ouattara et devient le valet de la France le plus fidèle !

C’est sidérant de constater avec mépris le degré de servitude de Macky SALL à la France . Son choix de donner à Meridiam, entreprise de droit français, la concession du projet BRT de Dakar pour 15 ans, est une énième atteinte aux intérêts du Sénégal, aggravant la colonisation de notre économie avec plus de 250 entreprises françaises.

Depuis les indépendances jusqu’à nos jours qu’avons nous gagné avec ces entreprises françaises ? Seulement le chômage et le sous-développement qui aujourd’hui ont plongé le Sénégal dans une situation de tension du front social .Cet autre acte vassal de Macky SALL de confier la gestion du BRT à Meridiam pour 15 longues années a fini de convaincre aux plus sceptiques qu’il a détrôné Ouattara comme étant le plus fidèle Valet de la France .

Les expériences de l’autoroute à péage, du TER devraient nous conduire à réfléchir sur la nécessité de créer une société nationale de gestion de notre système de transport. Le 03 juin 2019, les députés du Sénégal avaient voté en procédure d’urgence le projet de loi portant autorisation de la création de la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (SEN-TER S.A) mais malheureusement le Sénégal a confié l’exploitation commerciale du TER à la SETER une société française.

La SEN-TER S.A nous appartient mais c’est la SETER qui est servie . Un pays doit contrôler sa production et la gestion de besoins essentiels, en ne dépendant pas d’un autre État ou d’une entreprise étrangère.

Avec la crise sanitaire qui a profondément remis en cause la stabilité économique des pays supposés puissants , la souveraineté, qu’elle soit énergétique, alimentaire, sanitaire, industrielle, numérique… dépasse désormais le cadre d’un slogan pour devenir un enjeu de développement majeur.

Cette conception raisonnable de la souveraineté économique vise à créer une relation réciproque et équilibrée entre les pays .Il est temps d’affirmer notre dignité et d’imposer des relations gagnant-gagnant vis-à-vis de la FRANCE .

Alioune Badara MBOUP

Macky Sall cède le BRT à l’entreprise française Meridiam pour 15 ans

Le Sénégal vient de signer un contrat de concession du projet BRT avec la société à mission française Méridiam. L’annonce a été faite par l’entreprise à travers son site.

“Meridiam vient de signer le contrat de concession du projet Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar. Ce projet, que Meridiam mettra en œuvre avec ses partenaires Keolis et Fonsis, est le premier du genre en Afrique, et représente un investissement total de plus de 135 millions d’euros soit 88 318 230 525 FCFA. Il comprend l’exploitation et la maintenance pendant 15 ans de ce nouveau réseau de transport public propre, entièrement dédié aux bus 100% électriques. Il devrait être opérationnel à l’été 2023”; lit-on sur le site de l’entreprise Méridiam.

Ce projet créera environ 1000 emplois directs et locaux, en mettant l’accent sur les femmes et les jeunes, dont environ un tiers seront des chauffeurs. Il s’inscrit dans la stratégie ambitieuse et globale de modernisation de la mobilité urbaine de Dakar et de son réseau de transport à l’horizon 2025. C’est aussi un projet concret en faveur de la transition énergétique qui offre une solution adaptée au défi du changement climatique, mais aussi une alternative efficace au réseau de bus diesel existant.

Le BRT de Dakar apportera une solution durable :

Les bus fonctionneront avec des batteries chargées d’électricité 100% renouvelable et amélioreront massivement la qualité de l’air à Dakar en évitant l’émission de plus de 59 000 tonnes de CO2 par an.

Grâce à ces bus électriques, le confort, la sécurité, la régularité et les temps de parcours seront également grandement améliorés. La liaison entre la ville côtière de Guédiawaye, au nord de Dakar, et le centre-ville aux heures de pointe sera deux fois plus rapide, passant de plus de 90 à 45 minutes. Les coûts de transport dans la ville seront réduits grâce à la mise en œuvre d’une politique tarifaire abordable et intermodale et de tarifs sociaux pour les personnes éligibles définis par l’État du Sénégal.

Meridiam est une société à mission française indépendante basée à Paris, spécialisée dans le développement, le financement et la gestion de projets d’infrastructures publiques sur le long terme. Créée en 2005, Meridiam investit dans des infrastructures publiques en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique.

Affaire Sonko-Adji Sarr : Ndèye Khady Ndiaye et son époux devant le juge ce mardi

La patronne du Salon Sweet Beauty ouvre le bal des auditions dans l’affaire Sonko-Adji Sarr .

L’affaire Sonko-Adji Sarr va connaître un nouveau tournant. Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du Salon Sweet Beauty, va faire face, ce mardi, au Doyen des juges d’instruction, comme l’avait écrit BuurNews. Sauf qu’elle ne sera pas seule dans le bureau d’Oumar Maham Diallo. En effet, Bés bi a appris que l’époux de la patronne de Sweet Beauty, Ibrahima Coulibaly a lui aussi été convoqué. Tous les deux seront entendus cette fois-ci sur le fond du dossier par le successeur du défunt Samba Sall. Ndèye Khady Ndiaye avait été placée sous contrôle judiciaire en mars 2021 par le juge du 8e cabinet, Mamadou Seck, qui avait hérité du dossier pour « incitation à la débauche, publication d’images contraires aux bonnes mœurs et complicité de viol ». A plusieurs reprises, elle a fait des sorties pour décharger Ousmane Sonko et démentir son ex-employée, Adji Sarr, qui accuse de viols le leader de Pastef.

Ce que disait Ibrahima Coulibaly aux enquêteurs
L’époux de la propriétaire du salon Sweet Beauty devrait être entendu à titre de témoin. Voici ce qu’il avait déclaré dans sa déposition auprès de la Section de recherches de la gendarmerie : « Ces derniers jours, nous avons remarqué une certaine agitation d’Adji, qui n’arrêtait pas de me demander où se trouvait Ousmane Sonko. Elle disait que ce dernier se faisait rare et qu’il fallait qu’on l’appelle pour savoir quand est-ce qu’il viendrait à l’institut. Le lendemain aussi, Adji s’est rapprochée de moi en me demandant à nouveau quand est-ce que Sonko viendrait pour un massage. Je lui ai alors demandé ce qui se passait et pourquoi elle s’intéressait autant à la venue de Sonko à l’institut. Elle a ri et s’est tue. » Après Ndèye Khady Ndiaye et Ibrahima Coulibaly, sans doute les principaux concernés, Sonko et Adji Sarr passeront devant le juge d’instruction.

Ibou Fall: « Ousmane Sonko a été secoué, ébranlé par les sorties des médias français »

« Entre Adji Sarr et Ousmane Sonko, il faut un coupable, donc le procès est inévitable. Si vraiment Ousmane Sonko n’a rien à se reprocher, il ne doit pas refuser la confrontation, ce qu’il a toujours fait. On dirait qu’il minimise la fille, qu’il la snobe. Mais le peuple a besoin d’être édifié », a-t-il souligné à Dj Boub’s.

Situer les responsabilités

A l’en croire, « si la fille n’a pas dit la vérité, il faut qu’elle réponde à la justice, de ces morts à cause d’elle. Si c’est Ousmane Sonko qui ne dit pas la vérité, il faut aussi que justice se fasse. Pour qu’on puisse situer les responsabilités », a-t-il analysé.

Sortie des médias français

Selon le journaliste, « Ousmane Sonko a été secoué, voire même ébranlé par les sorties des médias français que sont « Le Monde », « Rfi », « Jeune Afrique » et même « Figaro ». Si tel n’était pas le cas, il n’aurait pas accepté ce qu’il a toujours refusé, c’est-à-dire d’avoir une interaction avec les journalistes, de répondre à leurs questions. Alors, qu’il a toujours lu des communiqués et partir. Pourtant à un moment donné, certains médias français le prenaient comme l’emblème de l’opposition au Sénégal. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? », s’est-il interrogé.

Le procès, une respiration de la démocratie

« Pour une bonne respiration de la démocratie, il faut tenir ce procès et qu’Ousmane Sonko accepte de s’y soumettre. Encore une fois, s’il n’a rien à se reprocher, il devra s’expliquer devant la barre comme du reste aussi, Adji Sarr. Ce sera un procès de sexe, ce qui est assez gênant pour le leader de Pastef, mais pour rendre une copie blanche, il faudra s’expliquer », a-t-il dit.

Législatives 2022: Barth réclame Khalifa tête de liste, la boulimie de Pastef décriée, YAW vers le « Tassaro »?

À quelques jets des prochaines joutes électorales du 31 juillet prochain, la coalition Yewwi Askan Wi est guettée par les démons de la division.
En effet, lors d’un conclave surnommé de « Ndeup » par le  Les Échos qui vend la mèche dans sa livraison du jour, le Maire de Dakar Barthélémy Dias a plaidé pour son Mentor Khalifa Ababacar Sall pour qu’il soit tête de liste comme lors des élections législatives de 2017 avec la coalition Taxawu Sénégal.
Mais, le seul bémol demeure le parti Pastef d’Ousmane Sonko.
Ainsi, il est reproché au Pastef d’avoir une boulimie pour les postes.
Pour rappel, lors des élections locales à Dakar, certains caciques de Pastef étaient prêts à investir Abass Fall pour la Ville de Dakar avant qu’une entente de dernière minute fût trouvé pour sauver les meubles.
La question qui mérite d’être posée c’est : est ce que le Pastef va-t-il accepter d’être sous la direction de Khalifa Sall ? De ce fait, Khaf sera sans nul doute la tête de pont de la coalition au détriment de Ousmane Sonko. Et, ceci pourrait créer un refus et aboutir éventuellement à une dislocation de YAW.
Wait ans see, comme disent les anglo-saxons.

Affaire Sweet Beauty
Ousmane Sonko convoqué par le Doyen des juges

Les choses semblent bouger dans l’enquête sur l’affaire dite « Sweet Beauty » opposant le député Ousmane Sonko à Adji Sarr. En effet, après la convocation annoncée de Ndèye Khady Ndiaye, propriétaire du salon de massage, pour mardi prochain, le leader de Pastef fera aussi face au juge du premier cabinet d’instruction Maham Diallo, le 22 avril 2022, selon la Rfm. Il sera entendu sur le fond du dossier. 
M. Sonko, dont l’immunité parlementaire est levée, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire depuis le 8 mars 2021. 
Les violents affrontements qui ont éclaté en mars 2021 suite à son arrestation ont coûté la vie à 13 jeunes, selon le bilan officiel livré le 8 avril de la même année par les autorités étatiques. 

Système de parrainage / Me Abdoulaye Tine attaque l’arrêté ministériel : « C’est une décision qui ne peut pas contrevenir aux dispositions d’un traité international »

L’Union Sociale Libérale a décidé d’attaquer l’arrêté ministériel du 3 mars dernier qui avait été pris par le ministre de l’intérieur pour ainsi fixer les modalités du parrainage.

Pour Me Abdoulaye Tine, cet arrêté doit simplement être attaqué à deux niveaux. D’abord, au fond, pour demander au juge du fond, l’annulation sur le fondement de l’excès du pouvoir, car violant la constitution sénégalaise ainsi que les conventions internationales.

Par ailleurs, le docteur en droit ira jusqu’à tirer sur cet arrêté en le qualifiant de décision qui viole aussi les protocoles de la Cedeao sur la bonne gouvernance, mais surtout, elle est en déphasage avec l’arrêt du 28 avril 2021 qui jugeait simplement le parrainage illégal.

Dans les articles 96, 97 et 98 de la constitution, il est clairement signifié que les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés, ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois… « Donc, cet arrêté, ne peut être supérieur à la loi. Par conséquent, un arrêté ne peut pas contrevenir aux dispositions de la loi », estime le Dr en droit. Regrettant l’acte du ministre qui outrepasse l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao qui déclarait illégal le parrainage.

Ainsi, il demande simplement l’annulation de cet arrêté du ministre et compte tenu du fait qu’il a déjà le calendrier de collecte et de dépôt du parrainage, le président de l’USL décide d’attaquer l’arrêté en procédure de référé c’est à dire en procédure d’urgence et demander à l’autorité judiciaire de sauvegarder cette liberté fondamentale qui est le droit de vote et la libre participation aux élections. Dans ce cas, le président de l’Union socialiste libérale précise que le juge, à brefs délais, devra statuer pour paralyser les effets de cet arrêté le temps que la juridiction qui est saisie du fond, juge définitivement le dossier.