Diomaye chamboule la Police: Plusieurs nominations effectuées

Le Président de la République a pris les décisions suivantes lors du Conseil des ministres de ce mercredi:
Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :

? Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration
irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire
valoir ses droits à une pension de retraite ;
? Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
? Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;
? Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;
? Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
? Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
? Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
? Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;
? Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Impôts : les comptes du Groupe Walfadjri saisis !

Groupe Walfadjri a vu, ce 30 juillet ses comptes saisis suite à l’avis à tiers détenteur (ATD) au moment où la boîte s’est penchée à payer les salaires. Une somme à recouvrer et qui date de 2016 dont une partie avait été versée. Mais visiblement, cette fois-ci, la direction des impôts veut tout recouvrer. En effet, cette procédure permet à l’administration de se faire payer en s’adressant à un tiers qui détient des sommes vous appartenant (le plus souvent, la banque). À noter qu’au mois de juin dernier, le directeur général du Groupe Walfadjri avait sorti une note en guise d’information à ses employés : « Nous avons le regret d’informer le personnel du Groupe Walfadjri que, pour l’année 2024, la direction ne pourra malheureusement pas offrir la traditionnelle « Avance Tabaski » aux agents qui le souhaitent. La raison en est que les nouvelles autorités ont décidé de bloquer nos comptes bancaires avec un Avis à tiers détenteur (ATD) pour des impôts impayés de 2016 à 2018 », avait expliqué Cheikh Niass. 

Envoyé en prison pour cambriolage : Samba Kâ a bénéficié de la grâce présidentielle

L’humoriste Samba Ka a été élargi de prison. Après une condamnation à deux ans de prison ferme pour cambriolage, le célèbre tik-tokeur a purgé plus de la moitié de sa peine.

A cet effet, ce berger domicilié à Affé Djolof a été gracié lors de la Tabaski par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, apprend-t-on d’une source autorisée. Samba Ka alias « rang rang  » est désormais libre.
Pour rappel, S.Ka a été filmé par une vidéo de surveillance au moment où il commettait un cambriolage à Linguère. Il a été arrêté par les policiers du commissariat urbain de cette localité.
Confondu par les images d’une vidéo de surveillance, il s’était mis à table lors de son second interrogatoire. L’auteur de « rang rang rang » a invoqué ses difficultés financières pour justifier son acte, devant les enquêteurs .
 » Je suis devenu célèbre grâce au réseau social Tik-Tok. Tout le monde pense que je suis devenu riche grâce à mon statut de célébrité. Malheureusement, je suis confronté à  des difficultés financières. Les membres de ma famille dépendent de moi, alors que je n’ai rien », déclarait-il sur procès-verbal.
Samba Ka était auparavant impliqué dans un cambriolage à Touba.

Avec Seneweb

Emedia : plainte contre Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop, le procureur saisi

Le torchon brûle entre les actionnaires du groupe E-Media Invest. Source A révéle dans sa livraison de ce mercredi 31 juillet qu’un des associés en l’occurrence Abdoulaye Sylla a déposé une plainte sur la table du procureur  de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar.

Le plaignant remet en cause, entre autres griefs, «la manière dont la société a été gérée par Mamadou Ibra Kane [ancien directeur général du groupe de presse] et [son successeur] Alassane Samba Diop», rapporte le journal.

Les journalistes sont poursuivis pour «abus de biens sociaux», avance celui-ci. Le quotidien d’information ajoute : «Le principal reproche qui est fait à Mamoudou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, entre autres, c’est d’avoir poursuivi l’exploitation, malgré la perte de plus de la moitié du capital social et des infractions prévues par l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable, pour ne pas avoir dressé l’inventaire et établi les états financiers annuels, et enfin  la banqueroute prévue par l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour ne pas avoir tenu la comptabilité.»

Contacté par Source A, Alassane Samba Diop (actuel directeur général) botte en touche : «Que celui qui nous accuse prouve que nous avons abusé de biens sociaux.» Mamoudou Ibra Kane était injoignable, souligne le journal. 

Le patron de Ecotra, repris par Source A, s’offusque également du fait que le top management du groupe «[n’ait] pas déclaré l’état de cessation de paiement de la société dans le délai de trois mois», mais d’avoir plutôt choisi de ne pas avoir présenté «les comptes à l’approbation de l’Assemblée générale des associés», dissimulant «la situation de la société pour aboutir à une perte cumulée de près de 4 milliards de francs CFA dont environ 2 milliards» au préjudice du requérant. 

Pire, rapporte la source, Abdoulaye Sylla reproche aux deux patrons de presse «d’avoir usé de subterfuges pour se sucrer», pointant du doigt «des opérations nébuleuses des deux journalistes qui auraient constitué un compte courant de plus de 800 millions au profit de E-Media Rédacteurs dont ils sont propriétaires avec Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye».

RÉGULATION STRICTE DES DÉRIVES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX :Bougane apporte la réplique à sonko

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp les Jambaars  n’a pas attendu longtemps pour faire un retour musclé à Ousmane Sonko, suite à sa sortie d’hier ou il s’est prononcé sur les dérives des jeunes sur les réseaux sociaux . D’après  Bougane Gueye , “cette jeunesse sénégalaise qui s’exprime sur les réseaux sociaux est loin d’être mal éduquée. C’est juste des anticorps  contre les gouvernants qui ne tiennent pas leurs promesses “,  a t-il fait savoir à l’actuel premier ministre . Pour rappel, ce dernier avait  exprimé, mardi, lors d’une rencontre avec les lauréats du concours général 2024, sa ferme intention de réguler les dérives observées sur les réseaux sociaux. Déplorant l’impact négatif de ces plateformes, il a affirmé que le gouvernement sera intransigeant sur cette question. « Nous sommes tous interpellés par rapport à ce phénomène qui peut détruire une société parce qu’elle amplifie la haine », a déclaré le Chef du gouvernement. Ousmane Sonko avait  également pointé du doigt les médias, accusés de contribuer à la diffusion de discours haineux. « Ce ne sont pas seulement les réseaux sociaux, mais aussi les médias. Il faut le dire. Ce sont les médias qui peuvent inviter sur un plateau des gens exclusivement pour dire du mal, d’insulter ou de calomnier d’autres personnes », disait t-il .

Amath Suzane Camara placé sous mandat de dépôt

La sentence vient de tomber au tribunal de Grande Instance de Dakar ! Ameth Suzanne Camara va passer sa première nuit en prison.  Le juge d’instruction du troisième cabinet Augustin Faye a suivi le procureur de la République dans son réquisitoire introductif.

Il vient d’être inculpé puis placé sous mandat de dépôt.
Pour rappel, Ameth Suzanne Camara a été déféré vendredi dernier par la Sûreté urbaine pour offense ou  discrédit sur les hautes autorités de l’Etat ou incitation des citoyens à enfreindre les lois.

COUR D’APPEL DE THIÈS : SALIOU SAMB CONDAMNÉ À PAYER 800 MILLIONS FCFA À FERDINAND COLY

À la suite de l’appel qu’il avait interjeté devant la Cour d’appel de Thiès, Saliou Samb a été encore condamné hier, lundi 29 juillet 2024.

Le verdict dans l’affaire d’escroquerie présumée qui oppose Ferdinand Coly au président du conseil départemental de Mbour, Saliou Samb, est tombé. Le juge de la Cour d’appel de Thiès a tranché en faveur de l’ancien international sénégalais en suivant le parquet qui avait requis la confirmation du premier jugement.

Hier, rapporte-t-on, lundi 29 juillet 2024, le juge, en rendant son verdict dans l’affaire « Blue Trade’’, a infirmé le jugement entrepris sur les sanctions pénales qui ont été infligées à Saliou Samb en première instance, (il avait été condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme).

Ainsi, la Cour d’appel l’a condamné à 1 an de prison dont 10 mois assortis du sursis après la confusion des peines en plus de la somme de 800.000.000 F Cfa qu’il doit payer en guise de réparation à Ferdinand Coly. Sur l’interdicttion à Saliou Samb d’exercer toute activité de commerce dans le secteur des produits halieutiques pour une durée de 5 ans, le juge d’appel a pris le contrepied des premeirs juges.

Car, il l’a dispensé de ladite interdiction d’exercer dans son domaine d’activité. Mais il l’a condamné à payer 800 millions à Ferdinand Coly. La Cour a, par ailleurs, rejeté les exceptions que les avocats de la défense de Saliou Samb avaient soulevées.

L’ancien latéral des Lions Ferdinand Coly, pour rappel, accuse Saliou Samb de l’avoir escroqué de la somme de 1 milliard 200 millions F Cfa. Ils avaient mis sur pied une société d’exploitation et d’exportation des produits halieutiques appelée « Blue Trade Company ».

Guédiawaye : Une mineure arrêtée pour infanticide

La police centrale de Guédiawaye a placé en garde à vue une fille répondant au nom d’Assiétou D. Agée de 17 ans, la gamine est poursuivie pour infanticide et interruption volontaire de grossesse (Ivg).

Assiétou D. a mis un terme à sa grossesse. Et pour y arriver, la demoiselle a utilisé des pratiques d’avortement clandestin et a accouché d’un fœtus. Elle planquera ensuite ledit fœtus dans un endroit discret de la maison familiale.

Après son forfait, Assietou pique un brusque malaise consécutif à son geste et sombre dans une crise de vertiges. Elle se prend la tête, se recroqueville sur elle-même et se tord de douleur. Elle pousse des cris de détresse et lance sans cesse des appels au secours. Elle développe des signes cliniques et inquiète ses proches parents. Ces derniers embarquent la gamine à bord d’un véhicule et la conduisent en toute urgence dans les locaux du centre hospitalier de Roi Baudouin de Guédiawaye.

Sur place, la gamine est vite prise en charge et admise au service des urgences de l’hôpital. Elle est ensuite soumise à un examen clinique au cours duquel la blouse blanche conclut à une «métrorragie et des vertiges sur aménorrhée de deux mois avec test positif de grossesse». L’agent de santé découvre aussi une notion d’accouchement à domicile sans assistance et soupçonne une interruption volontaire de grossesse (Ivg). Il câble aussitôt les limiers du commissariat central de la ville.

Cueillie à l’hôpital et pressée de questions, Assietou D. craque et reconnaît les griefs retenus contre elle. Elle déclare avoir accouché à domicile et sans assistance médicale, et indiqué avoir dissimulé le fœtus dans un recoin de la maison. Son papa sera interpellé, conduit au commissariat, puis soumis à un interrogatoire.

Celui-ci confirme les allégations de sa fille et ramène dare-dare le fœtus de sexe masculin et pesant 2420 g ; un fœtus avec son placenta et ne présentant aucune lésion apparente et visible à l’examen visuel. Le fœtus a été déposé à la morgue. Une enquête préliminaire a été ouverte aux fins de déterminer les circonstances du drame.