Ndouloumadji (Matam) : Une collision entre un minicar et un camion fait 6 morts et 14 blessés

Un accident mortel s’est produit  ce jeudi vers 10 h sur la RN2,  au croisement de Ndouloumadji, un village situé dans la commune de Nabadji  Civol, dans le département  de Matam. 
Un minicar de 20 places, en provenance du village de Gaol pour rallier Ourossogui,  est entré en collision avec un camion.
Le bilan est lourd : six morts et  14 blessés. Les victimes ont été acheminées à la morgue et à l’hôpital de Ourossogui par des ambulances des postes de santé  de Ogo.

Livraison prochaine du brut de Sangomar : La Sar et Woodside définissent des axes de partenariat

En prélude à la livraison prochaine du pétrole brut de Sangomar à la Société africaine de raffinage (Sar), une délégation de Woodside Sénégal a rencontré hier les autorités de la raffinerie de Mbao, afin de s’aligner sur les conditions d’un partenariat gagnant-gagnant.

 Après avoir réussi la livraison «en toute sécurité» du premier projet pétrolier offshore du Sénégal, l’Etat et Woodside comptent poursuivre leur partenariat. Pour preuve, les autorités sénégalaises, via la Société africaine de raffinage, et Woodside définissent des axes de collaboration. «Une délégation de Woodside Sénégal, composée du vice-président, Clive Jones, et du directeur de Woodside Sénégal, Cheikh Guèye, a été reçue hier par la Direction générale de la Société africaine de raffinage. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique d’exploration des axes d’une future collaboration entre la Sar et Woodside», a informé hier les services de la raffinerie de Mbao, à travers un communiqué. Lesquels rappellent que «la Sar avait, à travers son projet de modernisation, adapté ses installations pour traiter le brut de Sangomar et augmenter ses capacités de stockage. Ainsi, la capacité de raffinage est passée d’1, 2 million de tonnes à 1, 5 million de tonnes par an».

Le projet de modernisation de la Sar 2.0 vise deux objectifs majeurs : d’une part l’adaptation des installations et équipements de la raffinerie pour être en mesure de traiter le pétrole brut de Sangomar, d’autre part la réduction des importations de produits pétroliers raffinés. A travers la mise à niveau de sa raffinerie, la Sar compte offrir sur le marché sénégalais et sous-régional, des produits pétroliers adéquats tout en réduisant les importations coûteuses de ces produits sur l’éco­nomie sénégalaise.

En pré­lude à la livraison prochaine du brut, note le document, «Woodside Sénégal a tenu à rencontrer les autorités de la Sar, afin de s’aligner sur les conditions d’un partenariat gagnant-gagnant. La Sar a informé Woodside de son projet de développement dénommé Sar 2.0 qui, en plus de porter la capacité de raffinage à 5 millions de tonnes selon les spécifications Afri6, vise également à diversifier ses activités en s’orientant vers la pétrochimie».

La première cargaison commerciale de Sangomar était attendue en début de mois de juillet. Et il est prévu de ce champ pétrolier «une production annuelle de 11, 7 millions de barils de pétrole brut pour 2024 dont 4, 34 millions destinés au marché domestique».

Avec le quotidien

Tribunal de Tivaouane : le verdict est tombé pour les deux Chinois et leur interprète

Le verdict est tombé dans l’affaire des deux Chinois et de leur interprète Ibrahima Sory Traoré. Ces mis en cause, arrêtés et placés en détention depuis le 11 juin dernier, avaient brutalisé un de leurs employés du nom de Ibrahima Fall. Face aux juges du tribunal départemental de Tivaouane, les deux chinois notamment le comptable et le manager d’une entreprise chinoise basée à Darou Khoudoss et leur interprète ont été condamnés à une peine de 3 mois de prison ferme. Ce qui veut dire qu’ils vont garder encore leur mal en patience, car ils vont rester en prison. A rappeler que ces mis en cause ont également été condamnés à verser 5 millions F Cfa à Ibrahima Fall en guise de dommages et intérêts. Lors du procès, l’avocat de la partie civile avait demandé 100 millions F Cfa aux accusés.

Au large de la Mauritanie, 25 morts dans un naufrage de migrants

Au moins 25 personnes ont péri dans le naufrage d’une pirogue partie de Gambie avec, à son bord, près de 300 passagers qui ont passé sept jours en mer avant de chavirer près de Nouakchott, le 22 juillet 2024.

Au moins 25 personnes sont mortes dans le naufrage, le 22 juillet, d’une pirogue de migrants au large de la capitale mauritanienne, a annoncé mercredi l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle) dans un nouveau bilan. Les garde-côtes mauritaniens ont « sauvé la vie de 103 (migrants) clandestins et récupéré 25 corps, à la suite du naufrage de leur bateau au large de la capitale Nouakchott », rapporte l’AMI, citant un commandant dans la zone, le Colonel Cheikh Maa El Ainine Sidi Haiba dans ce nouveau bilan.

Le commandant du bateau en fuite

Les personnes recensées par les garde-côtes mauritaniens, décédées et secourues, comprennent 65 Sénégalais dont six femmes et trois enfants, 52 Gambiens dont trois femmes et trois enfants et un Ivoirien, a ajouté l’officier mauritanien sans donner davantage de précisions. Un autre responsable des garde-côtes mauritanien a dit à l’AFP que la pirogue transportait entre 140 et 180 personnes, en majorité des Sénégalais et des Gambiens. Elle s’est disloquée en pleine mer et le commandant du bateau a pris la fuite, a-t-il ajouté.

Selon l’OIM, environ 300 personnes sont montées à bord d’une pirogue en Gambie et ont passé sept jours en mer avant que le bateau ne chavire près de Nouakchott le 22 juillet 2024. 120 personnes ont été secourues par les garde-côtes mauritaniens, a ajouté l’OIM dans un communiqué. Parmi les survivants, dix personnes ont été hospitalisées d’urgence et quatre enfants non accompagnés et séparés de leurs familles pendant le naufrage ont été identifiés, souligne l’OIM, qui a fourni une assistance aux survivants. C’est le dernier drame en date sur la route migratoire de l’Atlantique, qui a pour principale destination les canaries,  archipel espagnol et porte d’entrée de l’Europe.

Succession de tragédies

Début juillet, près de 90 migrants ont péri lors du naufrage de leur embarcation au large des côtes du sud-ouest de la Mauritanie sur la route de l’Europe et des dizaines d’autres n’ont jamais été retrouvés. Une multitude d’Africains fuyant la pauvreté, le chômage ou l’absence de perspectives d’avenir empruntent cette route périlleuse en s’embarquant clandestinement contre de l’argent sur des pirogues ou des embarcations précaires qui peuvent transporter des dizaines de passagers. Il faut des jours de navigation pour parcourir plusieurs centaines de kilomètres jusqu’aux Canaries dans des conditions décrites comme terribles par des survivants, à la merci de la faim et la soif, de la météo et des avaries.

Plus de 19 700 migrants sont arrivés irrégulièrement aux îles Canaries en empruntant cette route du 1er janvier au 15 juillet 2024, soit une augmentation de 160 % par rapport à 2023 lorsque 7 590 migrants avaient été recensés, selon l’OIM. D’autres routes d’Afrique subsaharienne vers l’Europe passent par les terres et la traversée du désert en direction des côtes méditerranéennes.

Plus de 5 000 migrants ont péri au cours des cinq premiers mois de 2024 en tentant de rallier les côtes espagnoles, la plupart sur la route des Canaries, selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras. Et les tragédies se succèdent. Au moins 26 migrants partis de Guinée ont perdu la vie au large du Sénégal en mai. Au moins 26 autres migrants ont connu le même sort en février, également au large du Sénégal. Les chiffres sont généralement loin de restituer la dimension de ces évènements. Le nombre des passagers au départ et donc des disparus est difficile à établir.

Refection du Building administratif : Bamba Ndiaye entendu à la Section de recherche

Les choses bougent dans l’affaire du chantier du Building administratif Mamadou Dia. La Section de recherche de la Gendarmerie de Colobane a auditionné Bamba Ndiaye, patron de la société Bamba Ndiaye Sa, suite à la plainte déposée par l’Etat du Sénégal. Il est accusé d’avoir confisqué la documentation technique du bâtiment. 

Le procureur de la République qui a reçu la requête, a envoyé un soit transmis à la Section de la recherche pour les besoins d’enquête. Lors de son audition, l’homme d’affaires est revenu sur les différentes étapes de la construction du Building jusqu’à sa réception.

L’incident du 26 août 2021qui a été à l’origine de travaux supplémentaires d’un coût de huit ( 8) milliards de F Cfa a été aussi évoqué par les gendarmes. Car, les travaux de réparation ont été confiés à la société Bamba Ndiaye Sa. Un chantier à l’origine du contentieux avec le nouveau régime qui a noté un retard dans la livraison du bâtiment. 

Selon L’Observateur qui donne l’information, le Directeur général de l’Agetip, Malick Gaye, maître d’œuvre délégué, a été entendu à titre de témoin sur l’état d’avancement des travaux. 

Contrefaçon : Fabrication de vinaigre et d’eau de Javel dans une chambre à Tivaouane (vidéo)

Un individu s’adonne à la fabrication de vinaigre et d’eau de Javel dans une chambre à Tivaouane. Cette pratique dangereuse a été découverte par la brigade spéciale de Tivaouane.

En effet alerté par cette pratique, la brigade spéciale de Tivaouane a tout fait pour trouver l’emplacement du malfaiteur, qui utilisait une chambre pour fabriquer son vinaigre et l’eau de javel.

L’endroit présente un manque d’hygiène, de plus, le procédé de fabrication du vinaigre et du javel n’était pas respecté, voire même dangereux.

JO de Paris: Asmaoul, ce photographe sénégalais qui captive les regards

Asmaoul n’est plus à présenter au Sénégal. Reconnu comme le photographe attitré du guide religieux Cheikh Mame Thierno Mbacké Noreyni Borom Darou, il est actuellement en France dans le cadre des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024. 

Avec sa puissante arme à la main, le Sénégalais rend immortel les moments magiques de cet événement, captivant stars et tout ce qui campe le décor. 

Admirez ses beaux clichés réalisés dans les rues de la capitale française. 

Nomination de sa fille Seynabou Kébé comme Directeur de cabinet: Serigne Guèye Diop trahi par …

Le ministre l’Industrie et du Commerce Serigne Guèye Diop est empêtré dans un scandale de népotisme supposé. Il est accusé d’avoir nommé sa fille Mme Ndiaye Seynabou Kébé comme Directeur de cabinet.

En guise de réponse, le ministère a publié un arrêté daté du 11 juillet où on voit la nomination de 6 conseillers techniques. Pourtant, un cabinet a bien un patron et c’est le Directeur de cabinet. Le ministère qui fait visiblement dans la manipulation oublie de dire qui est le Directeur de cabinet.

En plus, cet arrêté remonte au 11 juillet alors que l’affaire a été ébruitée bien avant cette date.

Certains sites sénégalais ont repris cette information d’Africa Intelligence depuis le 1er juillet. C’est le cas par exemple de Senenews dans un article intitulé : le cabinet très familial du ministre Serigne Guèye Diop.

L’autre élément est que l’Internet ayant un mémoire, la toile garde toujours les traces de la dame Seynabou Kébé Ndiaye au ministère du Commerce. Il suffit d’associer son nom à celui du ministère sur le moteur de recherche Google pour voir qu’elle est bien identifiée par le site du ministère comme Directeur de cabinet.

Toutes choses qui font qu’il sera difficile de faire croire le contraire à l’opinion. Sans compter le silence du ministre concerné.

Offense au chef de l’État : Ameth Suzanne Camara arrêté par la Sûreté urbaine

Ameth Suzanne Camara vient d’être arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar, a appris Seneweb d’une source autorisée.

L’arrestation de ce responsable de l’APR est consécutive à ses propos tenus hier dans l’émission « Ultimatum » de Seneweb.  Il est soupçonné d’avoir offensé les hautes autorités de la République.
Le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire en ordonnant au commissaire Bara Sangharé, le chef de la SU d’arrêter M. Camara.  Il sera placé en garde à vue après son interrogatoire.

Quels sont les premiers symptômes du papillomavirus chez la femme ?

Les papillomavirus  humain (HPV) sont des virus très contagieux qui se transmettent par rapport sexuel (avec ou sans pénétration). On considère que 80% des gens rencontreront un HPV au cours de leur sexualité,nous confie d’emblée le Dr Charlotte Chollet, chirurgienne en gynécologie au IUCT-Oncopole et CHU de Toulouse. Dans 90% des infections, le système immunitaire élimine le virus. Dans 10%, le virus persiste et peut induire des lésions précancéreuses qui pourront évoluer vers un cancer invasif. Cette évolution est lente, un cancer apparaît généralement 8 à 15 ans après l’infection. Les virus HPV dits « oncogènes » sont particulièrement les HPV 16 et 18. « Au moment de l’infection au HPV, il n’y a aucun symptôme. Autrement dit, quand on attrape un HPV, c’est strictement asymptomatique. On ne s’en rend pas compte et on ne peut pas retrouver le rapport sexuel contaminant. Quand apparaissent les symptômes, c’est que la maladie est déjà en place ou à un stade évolué« , explique le Dr Chollet. D’où l’intérêt de se dépister précocement. Quand ils sont cancéreux, les HPV peuvent causer :

→ Des cancers gynécologiques (principalement du col de l’uterus , plus rarement du vagin, de la vulve, et de la marge anale chez la femme), dont les symptômes peuvent être :

  • Des saignements vaginaux après les rapports sexuels
  • Des saignements vaginaux spontanés en dehors de la période des règles
  • Des douleurs dans le bas-ventre ou lors des rapports sexuels

→ Des cancers ORL  (amygdales ou sur la base de la langue – gorge), dont les symptômes sont peu spécifiques :

  • Des douleurs persistantes au niveau de la gorge (souvent confondues avec une angine qui traîne)
  • Des douleurs aux oreilles 
  • Une ou plusieurs grosseurs dans le cou (ganglions)

Les virus dits « à bas risque » (HPV 6 et 11 par exemple) évoluent très rarement en cancer et sont un peu plus symptomatiques : ils peuvent entraîner des condylomes, des verrues génitales internes (dans ce cas, ils ne sont pas visibles à l’œil nu) ou externes (au niveau de la vulve, du clitoris ou de l’anus…) qui dégénèrent très peu. 

Les symptômes sont-ils différents chez l’homme ?

L’homme élimine plus facilement les virus HPV que la femme. Et chez l’homme, les lésions étant principalement sur le pénis ou la marge anale, les symptômes sont généralement détectés plus précocement. En revanche, chez la femme, le col de l’utérus étant au fond du vagin, les symptômes « parlent » plus tardivement, nous répond notre interlocutrice. Autrement dit, chez la femme, il y a peu de symptômes jusqu’au moment où la maladie est évoluée. 

Un dépistage régulier même si on est vaccinée

Les cancers du col de l’utérus sont quasiment tous liés à un HPV, d’où l’importance de la vaccination recommandée pour toutes les jeunes filles et pour tous les jeunes garçons âgés de 11 à 14 ans révolus et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à l’âge de 26 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans. La vaccination ne dispense pas du dépistage dans le but de détecter les lésions précancéreuses afin d’éviter le développement d’un cancer. Ce dépistage doit être régulier et selon les recommandations en vigueur :

 Pour les femmes entre 25 et 29 ans : le test de dépistage est réalisé par examen cytologique tous les 3 ans chez le médecin (généraliste, gynécologue), un(e) sage-femme ou un laboratoire d’analyses, après deux premiers tests réalisés à 1 an d’intervalle et dont les résultats sont normaux.

► Pour les femmes de 30 ans à 65 ans : le test HPV-HR, plus efficace pour ces femmes, est réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat est normal. Un nouveau test est refait tous les 5 ans, jusqu’à l’âge de 65 ans, dès lors que le test est négatif.