Horreur à Louga : un mineur de 16 ans violé par un forgeron

Inculpé de viol, détournement de mineur et acte contre-nature, le forgeron O. Ndour, marié et père de 4 enfants, risquait 10 ans de prison, selon le réquisitoire du Procureur. Attrait à la barre de la Chambre criminelle de Louga, ce lundi, il a été reconnu coupable de pédophilie et condamné à 5 ans de réclusion criminelle, rapporte L’Observateur. 

Le journal précise que le plaignant, un apprenti-forgeron âgé de 16 ans, déroulant le film de son agression sexuelle présumée, a varié dans ses propos : « Le jour des faits, vers 15 heures, alors que je vaquais à mes occupations, [mon employeur] qui avait l’habitude de nous inviter dans son atelier prendre du thé, a fait appel à moi. Arrivé à son atelier, il m’a fait une proposition indécente. Je me suis levé pour quitter son atelier. Alors que je me dirigeais vers la porte, il m’a assommé avec un marteau. Par la suite, il a ôté son pantalon et s’est allongé sur moi. L’atelier étant clôturé par une palissade, un ami qui a reconnu ma voix, a regardé par un trou et est tombé sur la scène. Il a avisé les passants…»

Or, relève la source, à l’enquête préliminaire, l’adolescent avait déclaré que le forgeron avait couché avec lui à « deux reprises » avant de « lui remettre des pièces de monnaie » en guise de récompense. 

Selon le quotidien d’information, l’accusé, la cinquantaine, s’est engouffré dans la brèche pour changer de version alors qu’il avait déjà tout avoué lors de son audition. « A la gendarmerie, les enquêteurs m’avaient assuré qu’ils allaient me libérer si je reconnaissais les faits. C’est pourquoi, je leur avais dit avoir agi sous la dictée de Satan. Mais en réalité, je n’ai jamais entretenu de relation coupable avec cet enfant que je considérais comme mon neveu », s’est-il rétracté, repris par le quotidien d’information. Qui indique que ses explications n’ont convaincu ni le maître des poursuites ni le juge, qui l’a envoyé en prison pour 5 ans.

Vol de véhicule à Grand Yoff : N.N arrêté et condamné à deux ans

Comparus à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, Ngor Ndong, Saliou Ndour et Baye Modou Ndiaye sont poursuivis pour les chefs de vol en réunion commis la nuit. Le chef de file, N. Ndong a écopé de deux ans. 

N’eut été son ami qui l’a alerté à temps, Patrice allait perdre sa voiture à jamais. En effet, c’est vers 00 heure que des individus ont été aperçus en train de remorquer un véhicule qui se trouvait dans son garage. Heureusement, les mis en cause ont été arrêtés de justesse par les éléments de la police qui se sont rendus à son garage qui se trouve à Grand Yoff non loin de l’hôpital CTO. Sur place, les flics vont procéder à l’arrestation de Ngor Ndong, Saliou Ndour et Baye Modou Ndiaye. Le véhicule de Roland Mendy qui se trouvait dans le garage de Patrice était sur le point d’être frauduleusement acheminé à Kounounoune.

Arrêtés, les trois hommes ont fait face ce lundi, aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre les chefs de vol en réunion commis la nuit. Des faits qu’ils ont tous les trois contestés devant la barre.

Saliou Ndour, agent de dépannage de son état, déclare qu’il a été contacté par Ngor Ndong. Celui-ci a sollicité ses services pour remorquer un véhicule de Grand Yoff jusqu’à Kounoune. Après marchandage dit-il, ils sont tombés d’accord sur le prix de 55 mille francs CFA. En allant effectuer son service il était accompagné de son apprenti Baye Modou Ndiaye. «C’est après avoir chargé le véhicule sur la remorque qu’un individu à bord d’une moto s’est arrêté pour discuter avec Ngor Ndong. L’homme est partie avant de revenir au bout de quelques minutes. Il a tendu son téléphone à Ngor qui après avoir échangé avec l’individu à l’autre bout du fil nous a demandé de décharger le véhicule et de le remettre à sa place. Avant de partir, les flics ont débarqué et ont procédé à notre arrestation», a déclaré Saliou Ndour. Ses propos sont confortés par Baye Modou Ndiaye.

Entendu à son tour, Ngor Ndong soutient que ses coprévenus disent la vérité. Toutefois, il indique avoir été engagé par un nommé Cheikh Diallo pour transporter la voiture à Kounoune. Mais, à la barre, il n’a pas été en mesure de donner les coordonner de la personne qu’il dit l’avoir engagé. D’ailleurs, il ressort de la procédure qu’il a dit à l’individu qui l’avait surpris qu’il était envoyé par Patrice, le propriétaire du garage. Ce qu’il a nié. A l’en croire,  Cheikh Diallo devait lui payer 25 mille francs CFA.

La partie civile, Patrice a réclamé la somme de 100 mille francs CFA en guise de dédommagement. Après avoir la relaxe de Saliou Ndour et Baye Modou Ndiaye des chefs qui leur sont reprochés, le maître des poursuites a requis 2 ans d’emprisonnement ferme contre Ngor Ndong.

À la suite des conseils de Baye Modou Ndiaye et de Saliou Ndour qui ont sollicité la relaxe de leurs clients, Me Ibrahima Mbengue dit ne pas être d’accord avec le parquet. Selon lui, comme pour les autres prévenus, son client mérite d’être relaxé car il a été engagé par une autre personne. Mais, le tribunal n’a pas adhéré à sa requête. Après avoir ordonné la relaxe de Saliou Ndour et de Baye Modou Ndiaye, il a condamné Ngor Ndong à 2 ans de prison dont 6 mois ferme. Il est contraint d’allouer la somme de 100 mille francs CFA à Patrice.

Avec A.Tall

Drame à Thiaroye sur Mer : Trois enfants retrouvés morts dans un véhicule ce mardi

Un drame a frappé la localité de Thiaroye sur Mer avec la disparition tragique de trois enfants. Baye Daouda Diop, Mamadou Mar, et Maimouna Niang, âgés respectivement de 5 et 4 ans, ont été retrouvés morts à bord d’un véhicule en panne ce mardi matin.

Les trois enfants, tous membres de la même famille et résidant dans le quartier de Santhiaba à  Thiarore/Mer, ont été portés disparus lundi 22 juillet. Selon la Rfm, ils avaient été envoyés la veille pour apporter un repas à leur tante paternelle et devaient récupérer le bol le lendemain. C’est lors de cette tâche que leur trace a été perdue.

Ce mardi matin 23 juillet, la découverte macabre a été faite par le vigile d’un dépôt de gaz situé dans le même quartier. En effectuant une inspection de routine, le surveillant des locaux a trouvé les corps sans vie des trois enfants à l’intérieur d’un véhicule en panne. Les sapeurs-pompiers et la gendarmerie ont été immédiatement alertés et se sont rendus sur place.

La nouvelle de la disparition et de la découverte des corps a bouleversé le quartier. Les familles des enfants sont en état de choc face à cette tragédie.

Une enquête sera ouverte par les autorités pour déterminer les circonstances exactes de ce drame et comprendre comment les enfants se sont retrouvés dans ce véhicule.

Les autorités et la communauté devront réfléchir à la nécessité de réponses rapides en cas de disparition, mais également travailler ensemble pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Contrôles routiers devenus systématiques ces dernières semaines : les Jakartamen se révoltent contre Sonko et Diomaye

Alors que la plupart n’a pas tous les papiers requis (Permis de conduire, carte grise et assurance), mais les conducteurs de Jakarta se comptent par centaine à Dakar. Avec la volonté du gouvernement de pousser les jeunes à retourner à la terre, les vacances citoyennes patriotiques obligent, les conducteurs de deux-roues sont systématiquement contrôlés et souvent traqués pour défaut d’obtempérer.

Alors qu’ils s’activent dans «le transport irrégulier», les Jakartaman de Dakar en éprouvent les véritables contraintes de ces contrôles. Si c’est une lapalissade que de dire que tous ceux qui ne sont pas en règle pour prendre le volant passeront à la contravention, il faut dire qu’ils s’organisent pour dénoncer ce qu’ils appellent «tracasseries routières.»

Hier, peu après 11 heures, des dizaines de conducteurs de Jakarta rencontrés à la Croisement Cambérène en train de s’organiser, n’ont pas manqué de manifester leur colère face à cette décision de les contrôler systématiquement. Nous avons tendu notre micro à l’un d’entre eux. Alioune Badara Lèye, 26 ans, est ressortissant de la région de Louga : «C’est difficile ce que les autorités sont en train de nous imposer sur la circulation. Alors que nous avons grandement contribué dans le projet sans rien attendre en retour. Mais nous sentons une volonté inavouée de nous chasser de la capitale. Alors que tout ce que nous demandons, c’est de nous faciliter le travail dès lors que nous avons choisi le secteur du transport pour être à l’abri du besoin.»

Quand il quittait son Kaolack natal, Oumar Barry, 27 ans, ne savait pas qu’il allait se heurter aux contrôles routiers systématiques, compromettant ses journées de durs labeurs. Il ne mâche pas ses mots : «Je suis déçu par ce nouveau régime. Qu’est je n’ai pas donné pour le projet ? Il m’arrivait de ranger mon engin pour manifester. Ce sont mes amis et moi qu’on empêche de travailler dignement aujourd’hui. On était là sous le régime de Macky Sall, mais les contrôles n’étaient pas systématiques comme maintenant. Même si on n’est pas en règle, il revient aux autorités de nous faciliter l’obtention des tous les papiers, y compris le permis de conduire et la carte grise, à des tarifs forfaitaires. Car, même si on veut être en règle, pour avoir tous les papiers requis, il faut débourser d’importantes sommes d’argent allant de 100 000 à 200 000 F Cfa, alors qu’on ne gagne pas assez pour le payer correctement.»

Dans la foule, les jeunes en appellent à «la bonne volonté» du Président de la République et à celle de son Premier ministre, Ousmane Sonko, aux fins d’obtenir l’assouplissement de la mesure, ainsi que les procédures d’obtention des papiers requis. «Président Diomaye, Président Ousmane Sonko, nous implorons votre soutien. Car c’est difficile ce que nous sommes en train de vivre dans la circulation. Alors que nous sommes tous des citoyens Sénégalais», disent-ils.