Dissolution de l’Assemblée nationale :Macky au secours de Diomaye

Information L’AS. Dans son édition de ce jeudi, le quotidien d’information rapporte que Macky Sall a freiné les députés de son camp, Benno Bokk Yakaar, qui projetaient d’introduire une proposition de loi visant à ôter au Président Diomaye Faye le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale.

«L’ancien président de la République s’est personnellement investi pour que cette proposition ne puisse jamais arriver sur la table du président de l’Assemblée nationale», rapporte le journal. Qui précise : «En effet, Macky Sall aurait câblé le président du groupe parlementaire [Benno, Abdou Mbow] et le président de l’Assemblée nationale pour leur demander de surseoir à leur proposition.»

Le groupe Benno avait agité ce projet de proposition de loi en plein crêpage de chignon avec l’exécutif et les députés YAW au sujet de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Levée du corps de Passe-Partout, les témoignages de Ndoye Bane : »Il était un homme loyal »

Matar Diagne, plus connu sous le nom de Passe-Partout Groupe Futurs Médias, est décédé hier mercredi 17 juillet 2024.

Il animait l’émission matinale “Xalass” aux côtés de Mamadou Mouhamed Ndiaye et Ndoye Bane.

La levée de corps a déclenché une grande émotion chez les gens venus pour l’accompagner à son dernier demeure à Thiès.

Ndoye Bane témoigne que feu Matar Diagne était un homme loyal.

En quête de leadership : Bougane et Thierno Bocoum occupent le champ

Après 100 jours au pouvoir, le régime Diomaye-Sonko devra encore faire face à une opposition incarnée par Bougane et Thierno Bocoum, qui occupent un champ de ruines. Car, les autres forces politiques, désabusées par les résultats du 24 mars, ont du mal à se réveiller de ce traumatisme pour reprendre la marche vers le sommet.

 Amadou Ba n’a pas gagné la Présidentielle, mais c’est l’Alliance pour la République (Apr) qui a perdu le pouvoir. Depuis la fin du mandat du Président Sall, l’Apr s’était emmurée dans le silence souvent brisé par quelques communiqués. Il y a eu une tournée de remerciements des Apé­ristes à Kolda et Kaffrine, sous l’impulsion de l’ex-chef de l’Etat, qui a parlé par téléphone aux militants. Coincé entre Marrakech, Paris et New York, l’Envoyé spécial du 4P a montré, à travers ce geste, qu’il veut continuer à avoir la mainmise sur son parti. Et garder une influence sur ses hommes et peser sur le landerneau politique du pays indirectement ? Me Abdoulaye Wade avait continué à mettre les mains dans le cambouis en dirigeant une liste pour des Législatives, qui ont suivi sa défaite en 2012. Car, ce schéma a été tracé pour faire le vide dans les rangs du Pds afin d’ouvrir un boulevard à Karim Wade.
Macky Sall aussi n’a «orbité» aucun leader de son parti pour préserver son legs présidentiel. Or, cette tare congénitale rattrape sa formation, qui risque de se retrouver dans une forme de déshérence politique. Président du Groupe parlementaire de Benno et porte-parole adjoint de l’Apr, Abdou Mbow se démène pour combler les cases vides. Il organise la riposte institutionnelle liée à la crise de la Dpg et la réaction politique inhérente aux révélations du Président Diomaye sur la gestion des fonds politiques par son prédécesseur.

Champ de ruines

Mme Adji Mergane Kanouté et Seydou Guèye, respectivement vice-présidente adjointe du Groupe parlementaire de Benno et porte-parole de l’Apr, viennent en appoint pour donner un peu d’épaisseur à ses arguments. Sans doute qu’il s’agit d’une vision caricaturale de la réalité du moment, mais elle montre que le bataillon n’est pas assez étoffé pour asseoir une alternative au tandem Diomaye-Sonko. Il y a cette configuration politique, qui rend impuissants les deux autres hommes de base du système Sall : Amadou Mame Diop et Abdoulaye Daouda Diallo, qui faisaient partie des émissaires envoyés à Kaffrine et Kolda par Macky, sont liés par leurs fonctions institutionnelles. Elles les anesthésient sur le plan politique, surtout à cause l’incertitude qui entoure l’avenir de ces institutions. Et les alliés de Bby ? De l’Afp au Ps, les différents leaders cherchent la voie de la résurrection, après 12 ans passés à l’ombre de Macky, qui s’en est allé sans organiser une séance d’explications et de remerciements contrairement à Me Wade en 2012…

Cette vulnérabilité est une bénédiction pour le pouvoir, qui se retrouve face à une opposition décomposée par la dernière Présidentielle. Evidem­ment, les résultats du 24 février ont plongé dans le coma de nombreux leaders politiques, en précipitant au sommet de l’Etat une nouvelle génération de politiciens : Idy et Khalifa sont aphones. Pour les autres candidats à la Présidentielle, Mamadou Lamine Diallo, Déthié Fall, qui sont aussi restés muets comme des carpes, il n’est pas facile de les catégoriser. Amadou Ba, qui n’est pas un héritier désigné de Macky, n’a pas encore totalement assumé sa «Nouvelle responsabilité». Il reste quoi ? Un champ de ruines occupé allégrement par Bougane Guèye Dany et Thier­no Bocoum, et légèrement Thierno Alassane Sall. Dans ce moment indécis et incertain, ils voudraient incarner une opposition radicale au régime en place. Pour les deux premiers, la mé­thode empruntée a été éprouvée par Pastef : gatsa-gasta.

AVEC LEQUOTIDIEN

Italie : un « Modou-Modou » arrêté pour avoir battu sa femme italienne

Un Sénégalais âgé de 26 ans, a été arrêté pour avoir battu et menacé de mort sa femme italienne.

Sale temps pour ce Sénégalais de 26 ans vivant en Italie. Le « Modou-Modou » dont l’identité n’a pas été révélée a été arrêté par la police d’Adrano (Sicile), en Italie, en exécution d’une ordonnance de précaution d’un juge d’instruction de Catane, selon Les Échos.

Ce, à la demande du parquet de l’Etna. Le mis en cause est accusé d’avoir battu à plusieurs reprises et menacé de mort sa femme italienne. «Si tu me quittes, je te ferai des cicatrices avec de l’acide», aurait lancé le mis en cause à l’endroit de sa victime présumée.

Selon l’accusation, le Sénégalais aurait fait subir à son épouse un «cauchemar de violence, de persécution et d’agression». L’empêchant d’avoir une vie sociale, l’obligeant à rester à la maison avec interdiction d’utiliser le téléphone. Les enfants du couple n’auraient pas été épargnés par le mari présumé violent, d’après le parquet de Catane.

Le Sénégalais est assigné à résidence, avec obligation d’utiliser un bracelet électronique.

Ouest-Foire : une étudiante tchadienne, enceinte de 5 mois, meurt dans des circonstances troublantes

La communauté estudiantine du Tchad au Sénégal vient d’être endeuillée par le meurtre d’une de leur compatriote. Cette dernière enceinte de 5 mois était en sixième année de médecine à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.  D’après les premiers témoignages, elle est tombée du deuxième étage de l’immeuble où elle vivait avec ses frères et soeurs.  Les faits se sont déroulés hier dimanche dans la journée de retour d’une sortie avec son petit ami libanais. 

Pour l »heure, le corps de l’étudiante se trouve à l’hôpital général de Grand Yoff Idrissa Pouye en attendant l’autopsie. 

D’après un étudiant Tchadien proche de la défunte qui s’est entretenu avec PressAfrik, les deux (l’étudiante et son petit ami) avaient l’habitude de se disputer. Le petit ami de la victime est connu pour être un mec très violent. « Quand nous nous sommes rendus à la gendarmerie, l’enquêteur qui avait le dossier en charge nous  a signifié que la défunte venait ici souvent pour porter plainte contre le gars mais ça s’est toujours réglé à l’amiable », a déclaré l’étudiant proche de la défunte.

Les circonstances de la mort restent encore à élucider.  D’après un de ses compatriotes tchadiens, le premier constat est qu’elle est tombée du deuxième étage. Les faits se sont déroulés hier dimanche dans la journée de leur retour d’une sortie. Dans l’appartement, la défunte y vivaient avec ses frères et soeurs. Son petit ami passait de temps en temps la  voir. Mais le jour du drame, la fille et son petit ami s’étaient repliés dans une des pièces. 

« Les membres de sa famille quand ils ont entendu le bruit, ils ont pensé qu’il s’agissait d’une de leurs  disputes. Ils sont partis se coucher. Jusqu’à ce qu’un voisin vienne les alerter de l’incident les informant que leur soeur est en ce moment à l’hôpital. Alors, arrivés à l’hôpital c’est en ce moment qu’ils ont été informés de la mort de leur soeur », a relaté la source. 

Jusqu’au moment où nous écrivions ces lignes, le principal suspect dans cette affaire, à savoir le petit ami de la défunte, est en détention à la gendarmerie de Foire. 

La Poste : deux agents du Centre financier de Dakar arrêtés pour détournement présumé de 34 millions Fcfa

La société La Poste revient à nouveau devant l’actualité avec un autre détournement de fonds. Cette fois-ci, le montant est estimé à 34 millions de FCfa. Deux agents, dont une dame, ont été arrêtés suite à une plainte déposée à la Gendarmerie de Thionk par la Direction générale de Poste Finances. Ils falsifiaient des chèques pour soutirer de l’argent dans des comptes dormants jusqu’à hauteur de 34 millions de FCfa.

Selon les informations de l’Observateur, le détournement implique deux agents des postes au niveau du Centre financier de Dakar (Cfd). Les deux présumés détourneurs O.S. et Mme S. qui ont été arrêtés par la gendarmerie suite à une plainte déposée à la Brigade de Thionk par la Direction générale de Poste Finance, seront présentés au Parquet ce jeudi.

Arrêtés depuis mardi par la gendarmerie, les deux agents ont déjà versé 15 millions de FCfa et reste devoir à La Poste 19 millions de FCfa. Des sources proches de l’enquête renseignent que les deux agents soutiraient de l’argent à partir d’un compte dormant. L’une des agents, une caissière très engagée dans le syndicat, falsifiait les écritures, en complicité avec un autre agent, avant de procéder au retrait des chèques.

D’après le journal, des audits approfondis menés par l’Inspection générale au niveau des différents centres, ont révélé les retraits fictifs sur la base de faux documents et à partir de comptes dormants.

Face aux pièces à conviction, les deux agents ont reconnu les faits qui leur sont reprochés et comptent rembourser le reliquat de 19 millions de FCfa. L’entourage familial de la dame syndicaliste à La Poste mène des tractations pour rembourser la somme détournée, informe le quotidien du Groupe Futurs Médias.

Pour rappel, le Groupe La Poste a été secouée par un détournement de 1,5 milliard de FCfa. Ce qui a valu à trois agents d’être placés sous mandat de dépôt depuis bientôt 3 ans.

Foncier, fonds communs, 450 milliards d’eurobond… : les Cadres de Gueum Sa Bopp dévoilent leur plan global de lutte

Le ton monte toujours entre le Pastef et le mouvement ‘’Gueum Sa Bopp’’ par presse interposée. En atteste la dernière sortie des poulains de Bougane Gueye Dany. Ces derniers ont encore publié un communiqué pour recadrer le Bureau politique national de Pastef. «C’est avec une immense déception que Nous, Cadres de Geum Sa Bop avons pris connaissance du communiqué très mal rédigé d’un supposé Bureau politique national de Pastef qui s’est contenté de la piètre prestation de Diomaye Faye « président intérimaire ». Ainsi, pour étouffer la polémique, Diomaye Faye a accepté d’aller devant la presse pour faire la « DPG » à la place de son premier ministre qui se comporte comme le véritable Chef de l’Etat. Il revient alors au Conseil constitutionnel d’en tirer toutes les conséquences», lit-on dans le communiqué.

Selon ces cadres de Gueum Sa Bopp, la prestation médiocre de Diomaye Faye a le mérite d’alimenter davantage le doute dans l’esprit d’une jeunesse sénégalaise découragée, abusée et démotivée. «Osons le dire ! Le pays est tombé dans les mains d’une bande corporatiste qui a pris en otage l’Administration sénégalaise à travers le corps des Impôts et Domaines. Le secteur privé, depuis 03 mois fait l’objet de raquettes. À ce rythme, « La République des Inspecteurs des Impôts » va précipiter le pays dans le gouffre par un pillage du foncier et des montages financiers douteux avec la complicité d’une meute d’hommes d’affaires véreux planificateurs des fameuses « audiences du soir »», mentionne la note. Face à cette situation, ces cadres de Gueum Sa Bopp «exigent un audit du foncier à partir de 2000 et une restitution des terres attribuées sur des bases fallacieuses depuis 24 ans».

Les Cadres de Gueum Sa Bopp exigent aussi l’audit et la suppression des Fonds communs accordés aux fonctionnaires des Impôts et Domaines à détriment d’autres fonctionnaires plus méritants. «Les Inspecteurs des impôts et Domaines sont-ils plus méritants que les enseignants, les policiers, les gendarmes, les médecins et les professeurs d’université ?», s’interrogent-ils. «Nous invitons le Gouvernement à apporter des éclairages sur la dette sénégalaise qui a grimpé jusqu’à dépasser le seuil des critères de convergence de l’Uemoa ces 03 derniers mois. Les Cadres de GSB réfléchissent sur la saisine d’un groupe de députés de l’opposition pour l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur les 450 milliards d’Eurobond. Pour la rationalisation des dépenses de l’Etat, nous demandons au président Diomaye Faye de dissoudre le second gouvernement de 21 conseillers nommés à la Primature et qui alourdissent les charges de l’Etat», conclut la note

Son passage sur la RTS : Bougane Gueye félicite le DG Pape Alé Niang…

L’opposant au nouveau gouvernement du Sénégal, Bougane Guaye, président du mouvement Geum Sa Bopp, a vu sa déclaration contre le président de la République diffusée sur RTS 1.

Un fait rare qui a suscité de nombreuses réactions positives sur les réseaux sociaux. Bougane lui-même a publié un post pour magnifier ce geste du nouveau directeur général, Pape Alé Niang.

« Bravo à la RTS ! Bravo au Directeur Général Pape Alé Niang, pour son esprit d’ouverture. Cette initiative de couvrir les activités de l’opposition démontre la beauté et la maturité de notre démocratie » a t’il écrit sur sa page Facebook.

Thierno Bocoum est catégorique, il y a bel et bien un « deal » entre Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Thierno Bocoum, ancien député et fondateur du mouvement AGIR, a tenu une conférence de presse cet après-midi pour évaluer les 100 jours de gouvernance de Bassirou Diomaye Faye. Son constat est inquiétant. Il a rappelé qu’à l’arrivée du régime, un accord de 169 milliards de FCFA avait été trouvé, montant qui devrait atteindre 230 milliards en juillet. Le Sénégal prévoit d’éliminer les subventions d’ici 2025, de manière progressive. Bocoum qualifie cette stratégie de machiavélique, car elle commencera par les grandes entreprises, compromettant ainsi leur compétitivité à l’international.

Thierno Bocoum a également abordé la relation entre Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko. Lors d’un entretien avec des journalistes, le président avait mentionné qu’il encourageait son Premier ministre à observer le fauteuil présidentiel sans y aspirer, ce qui a éveillé les soupçons de Bocoum sur l’existence d’un « deal ». Selon lui, « nous sommes face à un président qui ne met pas en avant un projet mais un deal ». Bocoum a souligné que la Constitution est claire : Bassirou Diomaye Faye, en tant que président élu, jouit de la légitimité et de la légalité, avec des prérogatives définies, tout comme celles de son Premier ministre. Il a affirmé qu’il ne devrait pas y avoir de copinage au sommet de l’État.

Le président du mouvement AGIR pense que Bassirou Diomaye Faye semble être sous l’influence de son Premier ministre. Il a persisté à dénoncer ce « deal » entre le Président et son Premier ministre, appelant l’opposition à faire preuve de vigilance accrue.

Le 15 juillet 2024, lors de sa conférence de presse, Thierno Bocoum a aussi sévèrement critiqué le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement. Il a dénoncé Sonko pour son manque de respect envers les institutions sénégalaises et ses compétences limitées pour occuper le poste de Premier ministre. Bocoum a reproché à Sonko d’avoir tenté de donner un ultimatum aux députés pour qu’ils mettent à jour le règlement intérieur de l’Assemblée nationale afin qu’il puisse faire sa déclaration de politique générale, qualifiant cela de grave atteinte aux principes démocratiques et d’acte irresponsable de la part de l’exécutif.

Dans une publication alors que nous étions au mois de mai 2024, un mois après la prise de fonction du président Diomaye Faye, Thierno Bocoum avait pointé du doigt les nombreuses promesses non tenues et les délais dépassés par le gouvernement actuel, soulignant une confusion des rôles et un manque d’action concrète pour résoudre les problèmes du pays. Il avait insisté sur le fait que les gouvernants devaient se ressaisir et respecter les engagements pris envers la population.

Projet de chaîne de télévision : K.D. se fait gruger de presque 4 millions de F Cfa

Voulant mettre en place une chaine de télévision, Khady D. s’est fiée au nommé El Hadj Boubacar D.. Hélas c’était pas une bonne idée. En effet, la jeune s’est fait gruger de plus de 3 millions devant servir à l’achat des matériels pré-requis. Traduit en justice, Boubacar a comparu devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. 

Il résulte de l’économie des faits que El Hadj Boubacar D. est traduit en justice par la dame Khady D. Hôtelière de son état, elle accuse le monsieur de l’avoir grugé. Le préjudice est estimé à 3.779.000 francs. Ce montant était destiné, selon la plaignante, à l’achat de matériels audiovisuels. Appréhendé par les agents de la gendarmerie de leur massar, Boubacar est placé sous mandat de dépôt le 19 juin 2024. Présenté, hier, aux magistrats du tribunal des flagrants délits de Dakar, le comparant a catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés. Cependant, le prévenu reconnaît avoir reçu de la part de sa patronne 4.345.000 francs pour l’achat du matériel.

Il ressort des débats d’audience que la plaignante avait un projet de création d’une chaîne de télévision, dénommée LacTv. C’est sur ces entrefaites qu’elle a sollicité son expertise. Devant la barre, l’ex employé de la boite Gaston production promet : « Je me suis exécuté en mettant à sa disposition une bonne partie du matériel. Seules deux caméras sont indisponibles. Ces dernières coûtent 850.000 francs l’unité. Elles devaient venir de la Chine. Mais, il y a un retard de livraison. Comme elle est pressée, je suis prêt à lui rembourser ses 1,7 million francs ».

Par ailleurs, El Hadj Boubacar a soutenu que la télé a commencé à fonctionner. Mais, la dame n’a pas encore de local. Raison pour laquelle il a gardé chez lui les deux ordinateurs portables destinés à la programmation de la chaîne. Lors de sa déposition à la gendarmerie de keur Massar, la partie civile a indiqué que le prévenu lui a présenté une facture de 4.660.000 francs. Quand il a encaissé cette somme au mois de mai 2024, il lui a livré du matériel d’une valeur de 881.000 francs. Khady a ajouté s’être rendue au niveau de l’établissement où le prévenu a acheté le matériel.

« Lorsque j’ai confondu sa facturation et le prix sur place, j’ai constaté qu’il y a une surfacturation », a-t-elle déploré. Pour Me Baba Diop, le prévenu n’a produit aucune preuve par rapport à l’acquisition du matériel. La robe noire a estimé le préjudice de la partie civile à 3.700.000 francs. En guise de réparation, il a demandé 5.700.000 francs. Estimant l’abus de confiance constant, le substitut du procureur a requis un an ferme. Le conseil de la défense a pris son contrepied. Il a demandé au tribunal de condamner le prévenu à rembourser les 1,7 million francs. Après en avoir délibéré, le juge a déclaré le prévenu coupable d’abus confiance. Ainsi, il a prononcé à son encontre une peine de trois mois avec sursis en plus d’un dédommagement de 4 millions francs.

Avec A. TALL