«Propos misogynes, discriminatoires…» : cinq choses à savoir sur «l’imam radicalisé sénégalais» expulsé par la France

Le prêcheur est arrivé à Dakar ce mercredi 10 juillet par vol Air France. Il est victime de la loi immigration, récemment adoptée par les députés français. L’Observateur a brossé son profil.

1. Victime de la loi immigration

Le ministre de l’Intérieur français jubile : «Désormais, avec la loi immigration et la loi contre le séparatisme que j’ai portées, nous avons la possibilité d’expulser des imams radicalisés en 24 heures.» Gérald Darmanin faisait ce rappel en annonçant l’arrestation, pour renvoi dans son pays, d’un prêcheur établi à Troyes, qu’il a présenté en «imam radicalisé sénégalais», qui tenait «des propos misogynes, discriminatoires envers les femmes».   

2. Ahmadou Kaba

L’imam en question, déclaré proche des Frères musulmans, se nomme Ahmadou Kaba, selon L’Observateur, qui a réussi à l’identifier. Âgé de 37 ans et ancien éducateur sportif, ce dernier était connu à Troyes, particulièrement au sein de la communauté musulmane de la ville. Gérarld Darmanin rapporte qu’il prêchait que «les femmes doivent rester chez elles, que les musulmans ne doivent pas se mélanger aux non-musulmans». «Ces personnes n’ont rien à faire sur le territoire de la République», tranche le premier flic de France.

3. Dakar, par vol Air France

Si tout s’est déroulé comme prévu, Ahmadou Kaba est depuis ce mercredi à Dakar. «L’imam en question, rapatrié par les autorités françaises vers son pays d’origine, le Sénégal, arrive ce mercredi à bord du premier vol d’Air France attendu à l’aéroport Blaise Diagne (AIBD) aux environs de 20 h 30. À son arrivée, il sera procédé aux formalité d’usage d’enregistrement…», confirmaient des sources anonymes de L’Observateur.

4. Récidive   

Ahmadou Kaba serait un récidiviste. Il «a été éconduit d’une première mosquée troyenne pour avoir voulu imposer sa vision radicale de l’islam. Il a ensuite recommencé dans une seconde, sans succès», signale la préfecture de Troyes, reprise par L’Observateur. La même source souligne que le prêcheur sénégalais était «connu des services de l’État français, qui ont fini par le fichier pour ses discours radicaux, qui entraînaient des troubles dans les mosquées troyennes, des messages incitant à une pratique intolérante et rétrograde de l’islam».

5. Procédure accélérée        

Le sort de Ahmadou Kaba a été scellé en moins d’un mois. La commission départementale d’expulsion, réunie le 26 juin dernier, s’est déclarée favorable à son renvoi dans son pays. Lundi dernier, le maire troyen, François Baroin, appuie cet avis en adressant au ministre de l’Intérieur une lettre dans laquelle il pointe les prêches de Kaba, une «situation préoccupante que l’on ne saurait laisser perdurer au sein de la ville de Troyes». Le même jour Gérarld Darmanin, prenant la balle au bond, signe un arrêté actant l’expulsion du mis en cause pour ce mercredi 10 juillet. L’imam sénégalais sera arrêté à 7 heures 20 minutes à son domicile et conduit au commissariat de Troyes. Après notification de l’arrêté prononçant son expulsion, Ahmadou Kaba sera embarqué le soir dans un vol Air France. Direction : Dakar.

Mac de Matam : Ce qu’il faut savoir sur l évasion du détenu

L’on ne sait pas si le calme est revenu entre-temps à la Maison d’Arrêt et de Correction de Matam, mais SourceA a appris de sources proches de la MAC que les détenus étaient en grève de la faim ces derniers jours. A en croire nos sources, les agents pénitentiaires ont dû faire recours à la force pour obliger les détenus à rompre leur jeûne. D’ailleurs, ce sont les appels au secours et autres pleurs des gaillards qui ont interpellé les résidents du quartier Tantadji, voisins immédiats de la prison. Selon une source, qui cite un agent pénitentiaire à qui elle a parlé, les détenus seraient torturés avant-hier pour les forcer à consommer leur repas de midi, mélangé avec de l’eau.

Selon nos informations, ce mouvement d’humeur des détenus de la MAC de Matam a été déclenché peu après le signalement d’un cas d’évasion. Les faits se sont produits entre samedi et dimanche, en tout cas avant que les agents pénitentiaires ne s’en rendent compte. Il aurait pris la poudre d’escampette le matin de bonne heure, nous-dit-on. Domicilié au quartier Soubalo de Matam, il est décrit comme étant un dealer de drogue d’où sa peine de 2 ans ferme qu’il n’avait pas fini de purger. Aux dernières nouvelles, le fugitif est toujours dans la nature.

Après avoir tenté de joindre par téléphone la MAC de Matam en vain, nous avons pris langue avec l’administration pénitentiaire basée à Dakar. «Nous ne sommes pas forcément tenus d’apprendre ce qui se passe à Matam», dira notre interlocuteur.  La Maison d’Arrêt et de Correction de Matam se situe entre Tantadji et les HLM, peu avant la «gouvernance», le lieu de résidence du Gouverneur de région. Les bâtiments, vieux comme le monde, renvoient aux constructions anciennes, même si ces dernières années des travaux de rénovation y sont notés.

LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE FACE À LA PRESSE CE SAMEDI

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, fera face à la presse ce samedi 13 juillet 2024 au palais présidentiel. À l’occasion de ses cent premiers jours au pouvoir, cette rencontre lui permettra de répondre aux questions des journalistes et de communiquer directement avec la population sur l’état de la nation et ses perspectives.

Parmi les sujets attendus, on trouve la bonne gouvernance, la baisse des prix de certains produits de première nécessité, la lutte contre la corruption et les missions d’audit.

Pape Alé Niang chez Amadou Ba : Les dessous d’une médiation du DG de la RTS

Le directeur général de la Rts a visiblement pris son bâton de pèlerin pour « atténuer » les relations plus ou moins tendues entre opposition et pouvoir, même si ce dernier n’a fait qu’un peu plus de trois mois à la tête de l’Etat. Si l’on se fie aux informations de la revue quotidienne « Confidentielle Dakar », « le journaliste Pape Alé Niang, directeur général de la RTS, est en train de devenir un médiateur de l’ombre entre le pouvoir et l’opposition ». Toujours selon les informations de la revue, l’ancien chroniqueur est favorable à des relations apaisées pour « l’intérêt suprême du pays ».

C’est dans ce cadre qu’ « il a rencontré il y a quelques semaines, « l’ancien premier ministre, candidat malheureux de Bennoo, Amadou Bâ, chez lui aux Almadies ». D’ailleurs, le confrère ajoute que Pape Alé, n’ayant rien à cacher, « y est allé en plein jour pour discuter avec lui pendant plus d’une heure ». Au-delà de cette rencontre, qui a été d’ailleurs sollicitée par l’ancien premier ministre, les deux « Amis de longue date » n’ont pas de mal à se parler. « Niang est dans une posture d’apaiser les tensions actuelles et futures entre le nouveau régime et l’opposition.

Malgré son emprisonnement à plusieurs reprises par Macky Sall, le journaliste n’en garde pas une dent » confie Confidentielle Dakar qui rappelle que le directeur général de la RTS a conseillé aux nouvelles autorités de trouver une issue heureuse concernant la situation de la presse notamment liée aux impôts. « Pape Alé entend jouer le grand pacificateur pour une gouvernance apaisée. Un rôle longtemps joué par son aîné, le regretté Babacar Touré, patron de Sud, un modèle pour Pape Alé Niang qui ouvre une nouvelle page de sa carrière » apprend la revue.

Audit : la Cour des comptes fouille la gestion de la FSF, Augustin et des responsables auditionnés

La Cour des comptes a mis en lumière les pratiques financières de la Fédération sénégalaise de Football (FSF), convoquant des figures notables telles qu’Augustin Senghor, Abdoulaye Sow et Abdoulaye Fall pour examiner de près les finances de l’instance.

Les discordes entre différents responsables de la FSF n’ont pas échappé à l’attention de la Cour des comptes, qui surveille de près la gestion de la Fédération depuis un certain temps. Elle a entrepris une enquête approfondie sur la gestion des fonds de la FSF.

Le président Augustin Senghor, son vice-président Abdoulaye Sow et l’ancien président de la Commission des finances Abdoulaye Fall ont récemment été interrogés. Les enquêteurs cherchent à comprendre comment ont été utilisés les fonds alloués par l’État, ainsi que les dividendes des compétitions internationales, notamment la Coupe du monde Qatar 2022 et la Coupe d’Afrique des Nations Côte d’Ivoire 2023.

Les responsables de la FSF ont été auditionnés peu de temps après les matchs du Sénégal contre la RD Congo (1-1) et la Mauritanie (1-0), dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Selon Dsports.sn, la Cour des comptes a demandé à Senghor et son équipe de fournir une liste complète comprenant toutes les données sur les subventions, les primes et les revenus perçus durant le Mondial 2022 et les récentes compétitions africaines.

Cette initiative est considérée par de nombreux observateurs comme positive et marque le début d’une nouvelle ère. Plusieurs présidents de clubs estiment que depuis deux décennies, les acteurs du football sénégalais se référaient à des rapports financiers rédigés par la FSF elle-même et approuvés lors d’assemblées générales sans justificatifs significatifs.

En d’autres termes, tous les comptes de la FSF seront minutieusement examinés pour s’assurer que les fonds publics sont utilisés de manière adéquate pour le développement global du football sénégalais. Il est pertinent de rappeler que le rapport de la Cour des comptes après le Mondial 2002 avait déjà provoqué un bouleversement majeur dans le football sénégalais.

Ministère des Pêches : une association interpelle la tutelle face à un détournement de fonds de plus de 576 millions de FCFA

Au sein du ministère des Pêches et des Infrastructures maritimes, le maintien de Boubacar Diouf au poste de gestionnaire suscite une vive controverse. Par le biais d’une lettre ouverte, l’Association des Capitaines de Pêche a interpellé le ministre Dr Fatou Diouf, le Président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko sur cette situation préoccupante.

« Nous nous permettons de vous écrire car nous sommes une association composée de capitaines de pêche et soucieux des devenirs de la pêche sénégalaise. Nous vivons de la pêche et la survie de nos familles en dépend », ont écrit les membres de l’association, soulignant l’importance vitale de leur métier pour leur subsistance et celle de leurs familles.

L’inquiétude des capitaines de pêche découle d’un rapport de la Cour des comptes couvrant la période 2019-2021, qui épingle Boubacar Diouf pour le détournement de 576,937 millions FCFA. Ces fonds étaient initialement destinés au projet de motorisation des pirogues, un projet crucial pour l’amélioration des conditions de travail et de sécurité des pêcheurs.

« Cependant, nous sommes dubitatifs concernant le Jub, Jubal, Jubanti quand nous voyons que dans ce même ministère une personne épinglée par le rapport de la Cour des comptes pour le détournement d’un montant de 576,937 millions FCFA dans le projet de motorisation des pirogues, M. Boubacar Diouf, gestionnaire dudit ministère, est toujours en poste. Ce dossier nous tient à cœur car nous connaissons l’impact que 500 millions peuvent avoir dans notre quotidien, car cet argent était destiné à l’achat de 500 moteurs », ont-ils ajouté, exprimant leur frustration et leur désespoir face à cette situation.

L’association rappelle l’importance de ces 500 millions FCFA pour la communauté des pêcheurs, soulignant que cet argent aurait pu financer l’achat de 500 moteurs pour leurs pirogues. « Ce montant pouvait permettre de pêcher les activités de combien de jeunes pêcheurs engloutis par l’Atlantique ? », s’interrogent-ils.

Les capitaines de pêche appellent à une réaction rapide et ferme des autorités.

Tentative de drague échoué sur la plage de Gadaye : un homme poignardé, son agresseur sauvé par la police

Le pire a été évité de justesse sur la plage de Gadaye, en banlieue dakaroise. Un jeune homme du nom de F. Y., lynché par une foule en furie, a été extirpé des griffes de ses tortionnaires par la police locale avant l’intervention des sapeurs-pompiers.

L’incident a débuté par une tentative maladroite de drague qui a tourné au drame. D’après le récit de L’Observateur, l’incident s’est produit alors que : « Profitant de la brise maritime, histoire d’échapper aux effets dévastateurs de la chaleur estivale, des jeunes filles débarquent sur la plage en tenues hyper sexy. Attiré, A. Ndiaye s’approche du groupe, et leur demande de lui refiler leur numéro. Les filles lui opposent un niet catégorique. »

Visiblement frustré par ce refus, A. Ndiaye a persisté dans ses avances. Face à cette insistance, les filles ont maintenu leur refus. C’est alors qu’A. Ndiaye a commencé à s’emporter, lançant des insultes à l’encontre des jeunes filles. Ces dernières n’ont pas tardé à répliquer.

« Le jeune homme fonce sur les adolescentes et les menace », rapporte le journal. F. Y., témoin de la scène, est alors intervenu. Les deux hommes en sont rapidement venus aux mains. F. Y. se jette sur le jeune dragueur et le poignarde avec une arme blanche dans le ventre. Une foule immense s’est alors formée autour de la scène et s’en est prise à F. Y.

Avertis, les éléments du poste de police de Wakhinane Nimzatt sont rapidement intervenus, dispersant la foule et évacuant les deux hommes ensanglantés à l’hôpital le plus proche. Après avoir reçu des soins, les deux protagonistes ont été conduits au poste de police de la commune. Le groupe de filles a également été entendu.

Au terme de l’enquête, seul F. Y., poursuivi pour « violences et voies de fait ayant occasionné des blessures apparentes avec usage d’arme blanche », a été déféré au Parquet du Tribunal de grande instance de Guédiawaye.

100 jours du nouveau régime : Le PM Oumsane Sonko demande à ses ministres de faire le bilan

Il est peut-être encore tôt pour évaluer les actions du nouveau régime dirigé par le tandem Diomaye-Sonko. Mais, les 100 premiers jours à la tête d’un État sont symboliques et nécessitent une petite rétrospection pour certains, notamment le Premier ministre, Ousmane Sonko.     

Selon Emedia, le chef du gouvernement a donné des instructions à tous les ministres de faire le bilan de leurs réalisations durant les 100 jours au pouvoir. Et, dans cette directive partagée ce mardi, Ousmane Sonko veut avoir le retour de chaque département au plus tard ce mercredi. 

Le “Thiéré“ au titre de meilleur couscous du monde

Encore appelé “Thiéré“ en wolof, le couscous sénégalais est fait à base de céréales locales, le mil en général ou parfois mélangé avec du maïs. Il est obtenu à partir de la farine de mil Mélangée à de l’eau, roulée et cuite à la vapeur. Il est mélangé avec le Lalo gomme Stercula qui est un liant naturel et facilite la digestion.

D’ailleurs au Sénégal, le couscous  est appelé sous plusieurs noms selon les langues nationales : « Thiéré « en wolof, «fouto» en soninké, « sadj » en Sérère. C’est un plat à plusieurs variantes (thiéré sim, thiéré mboum, thiéré bassi salté etc.) et très  flexible parce qu’il peut être associé à beaucoup d’autres plats.

Importance socio-économique et nutritionnelle

Le thiéré est consommé au Sénégal notamment par les Sérères. En outre, à l’occasion des grands festins de mariage, de baptême, de funérailles ou lors de la fête de ‘Al Achoura’ ou Tamkharit. Il est même devenu une coutume, dans la capitale Sénégalaise (Dakar) de préparer du thiéré chaque vendredi soir. Le couscous sénégalais est un produit naturel sans additif, ni gluten, ni colorant ni agent conservateur.

Dans 100g de thiéré se trouve les valeurs nutritionnelles suivantes : Energie : 1396kj – 328kcal- protéines : 8,5g- glucides : 73,1g- lipides : 0,2gHumidité : Comprise entre 8% et 12%. Il est pratique et fais l’objet de commerce dans les grandes surfaces et au sein des associations de femmes. Ces dernières augmentent une plus-value du produit avec des emballages et étiquettes plus modernes rassurant les acheteurs sur la qualité et l’hygiène. Sa conservation est longue et à l’abri des rayons du soleil et des rongeurs.

Le “Thiéré à l’honneur du championnat du monde de couscous

Beaucoup d’astuces et de savoir-faire permettent de se faire distinguer, en matière de gastronomie. C’est ce que vient de faire la talentueuse Sénégalaise nommée Maréme Cissé au championnat mondial du « couscous fest » organisé en Italie. Pour elle la tradition du thiéré se transmet de génération en génération et l’a apprise de ses grands-parents. La lauréate originaire de Dakar travaille avec son fils en sorte de « family affair » et tiennent un restaurant en Sicile. Ce duo avait présenté le meilleur plat de couscous dans le cadre du championnat organisé en Sicile en Italie et a permis ainsi de hisser le Sénégal au premier en remportant le prix du  meilleur couscous du monde, lors de la 22e édition du concours international.  

De par cet événement, le Thiéré national voire mondial sera plus considéré par les consommateurs et promoteurs. En outre, cette belle réalisation permettra d’ailleurs de renforcer la promotion du consommer local. En effet, ne serait –il pas encore plus important de faire de même pour les autres céréales afin de diversifier l’alimentation. Ce qui pourrait permettre d’assurer une sécurité alimentaire nutritive et totale.

Rebondissement dans l’affaire Boffa-Bayotte : René Capin Bassène et Cie jugés en appel le 24 juillet prochain

Le présumé planificateur de la tuerie de Boffa-Bayotte, le journaliste René Capin Bassène, l’ancien postier et non moins chargé de mission du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), Omar Ampoî Bodian et le chef rebelle de la branche armée du mouvement séparatiste « Atika », César Atoute Badiate, vont en fin voir le bout du tunnel. Ils seront jugés devant la Cour d’appel du Tribunal de grande instance (Tgi) de Ziguinchor (sud) le 24 juillet 2024 prochain. 

L’Observateur qui donne l’information dans sa parution de ce mardi, rappelle que les prévenus, René Capin Bassène, Omar Ampoî Bodian qui séjournent depuis lors à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor, tout comme Alioune Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou qui étaient condamnés à six mois de prison alors qu’ils avaient fini de purger une peine de quatre années, ont bel et bien « reçu leur convocation qui a été paraphée par le Procureur général ».

La Cour d’appel de la Chambre criminelle de Ziguinchor avait rejeté, en juillet 2023, la demande de mise en liberté provisoire introduite par Me Ciré Clédor Ly, avocat de René Capin Bassène et de Omar Ampoî Bodian.

Ces deux derniers ainsi que le chef rebelle Césare Atoute Badiate qui, lui, avait été jugé par contumace, ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité par la justice sénégalaise, le 13 juin 2022. Ils étaient tous poursuivis pour 14 chefs d’inculpation dont « association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat ».

Pour rappel, le 6 janvier 2018, 14 coupeurs de bois avaient été sauvagement tués dans la forêt classée de la Casamance, précisément à Boffa Bayotte. Un massacre qui avait choqué à l’époque tout le pays, notamment les populations de la région du Sud.

Deux (2) autres accusés dans ce dossier avaient écopé d’une peine de six (6) mois de prison avec sursis pour détention d’armes sans autorisation. Dix (10) autres mis en cause avaient bénéficié d’un acquittement après plus de cinq (5) ans de détention.