​Ndella Madior Diouf donne de ses nouvelles : « Je suis en train d’utiliser toutes mes économies »

Ndella Madior Diouf, propriétaire de l’orphelinat « Keur Yeurmandé », en prison depuis décembre dernier, donne de ses nouvelles. La directrice de Saphir FM, qui est entre l’attente interminable d’un procès qui tarde à se profiler, semble souffrir le martyr de la mort de son business et de la perte de profit. Elle aurait confiée à une de ses connaissances, au cours d’une visite au Camp pénal de Liberté 6, qu’elle est « en train de d’utiliser toutes ces économies ». 

L’Observateur qui rapporte ses propos, revient sur les déclarations de Ndella Madior Diouf. « La vie en prison est couteuse pour les femmes. En plus de la nourriture, il faut acheter des produits d’hygiène ou de premières nécessités. Les proches ne peuvent pas toujours subvenir aux besoins des détenues », a expliqué la propriétaire de l’orphelinat « Keur Yeurmandé » à une source interne. 

  » Le changement de cellule »

Ndella Madior Diouf est détenue depuis plus de dix mois à la prison pour femmes de Liberté 6. Elle a, d’abord, été incarcérée dans la chambre numéro 3 avant d’être transférée dans la chambre numéro 6. Aucun détail n’a été fourni quant aux raisons de ce changement de cellule. Actuellement, elle partage un matelas avec une autre détenue dans une cellule exiguë, qui abrite également sept autres détenues, rapporte le journal.

L’ananas, cocktail beauté pour la peau et les cheveux

Si le fruit, célèbre pour son rôle important dans une bonne piña colada, est l’un de nos préférés pendant l’hiver, il n’est cependant pas le protagoniste de nos trousses skincare (pour le moment). Et à tort, car il s’agit d’une mine de bonnes vitamines pour la peau ! Fruit exotique gorgé de soleil, l’ananas est très riche en vitamine c , ce qui en fait un actif antioxydant par excellence. Grâce à cela, il aide la peau à lutter contre l’oxydation due aux radicaux libres et agressions extérieures (pollution, stress, UV du soleil), et ralentit donc le vieillissement cutané. Adieu rides, taches pigmentaires et autres signes de l’âge ! Tout comme d’autres fruits utilisés en skincare, comme la pastéque, il est extrêmement gorgé d’eau, ce qui en fait un allié hydratant imbattable, autant pour la peau que les cheveux. Ajoutez à cela sa riche concentration en enzymes (de bromélaïne, principalement), et vous obtenez un ingrédient qui clarifie et uniformise le teint, lutte contre l’hyperpigmentation, et sur les dents, blanchit l’émail !

Pour port du voile: Des élèves exclues à Fatick

La polémique sur le port du voile dans les établissements catholiques est loin de connaitre son épilogue . Ainsi ce  lundi, plusieurs élèves du collège catholique du Sine, situé à Fatick, se sont vu refuser l’accès à leur établissement. Leurs parents, cités par le quotidien Bès Bi, accusent le principal de l’école d’avoir ignoré l’arrêté publié par le ministère de l’Éducation nationale. Cet arrêté, adopté à l’initiative du Premier ministre Ousmane Sonko, stipule que tous les établissements scolaires, qu’ils soient publics ou privés, doivent permettre aux élèves de porter des signes religieux tels que le voile, la croix ou les perles sacrées, à condition que ces signes n’entravent pas leur identification. Du coté de l’administration du collège , le principal de l’établissement invoque, quant à lui, le non-respect du règlement intérieur concernant le port du voile. Une décision qui a provoqué l’indignation des parents, dénonçant l’attitude de la direction

Diéguy Diop : « Ce qui se passe à la cave fait peur »

L’étau se desserre autour de l’ex-directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire. Diéguy Diop est libre. Poursuivie pour détournement de deniers publics, elle a consigné 28 millions de francs CFA pour bénéficier d’une liberté provisoire. La responsable de l’Apr revient sur les conditions de sa détention dans un entretien accordé à L’Observateur. « Je ne souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi, un passage à la cave [du Tribunal de grande instance de Dakar]. Je ne le souhaite à aucune personne, en particulier à une femme ou à une mère car c’est une restriction de liberté qui est, à la limite, dégradante », réagit-elle avant d’expliquer : « 

« J’étais derrière les grilles de la cave, un monde nouveau que je découvrais. Ce jour-là, j’ai ressenti, paradoxalement, à la fois de la fierté et de la colère. La fierté, parce que je me suis dit que c’était à cause de mes opinions politiques que je me retrouvais là. Mais aussi de la colère, car il n’est jamais normal que des Sénégalais ayant accédé à un certain niveau de magistrature utilisent l’État contre un adversaire politique. C’est déplorable. Je trouve également regrettable que mon ministre de tutelle ait juré de m’envoyer en prison. »

L’interlocutrice du journal du Groupe futurs médias confie avoir été « particulièrement marquée », dans la cave, par le sort de deux prévenus. « Il y avait un vieil homme d’environ 80 ans, un fournisseur, qui avait du mal à s’adapter, vu son âge avancé. Son cas m’a particulièrement touchée. Il y avait aussi un jeune de 15 ans. J’ai immédiatement pensé à ma fille, qui a le même âge, et cela m’a fait craquer. Ce qui se passe à la cave fait vraiment peur », détaille-t-elle.

Présentation de la vision « Sénégal 2050 » : le PROJET, entre discours et urgences !

Le président de la République sera ce lundi au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) où se tiendra la cérémonie officielle de lancement du référentiel « Sénégal 2050: l’Agenda National de Transformation ». Aussi, le Premier ministre Ousmane Sonko ainsi que tous les membres de son gouvernement seront présents. Mais également le secteur privé national et international, la société civile, les partenaires au développement, les universitaires, ainsi que des acteurs publics, des organisations non gouvernementales, et des syndicats, autour des axes majeurs et des objectifs stratégiques du Sénégal pour les trois prochaines décennies. 
 
 
Que faut-il attendre de cette présentation ? 
 
En effet, au Sénégal, pratiquement 54% des personnes sont analphabètes et 2 sur 3 ne sont pas qualifiées. La solution ne peut être trouvée que dans l’éducation, sous toutes ses formes, l’enseignement, tant professionnel que supérieur, et surtout dans la question de l’emploi. Les emplois décents et qualifiés par exemple. La présentation de ce référentiel se tient cependant dans un contexte où un nouveau gouvernement est arrivé il y a 6 mois et dans une situation où les urgences sont pressantes. Le monde est confronté à une forme d’inflation et de pertes en vies humaines, même si des mesures sur la réduction des prix ont été actées avec une enveloppe de plus de 53 milliards, « le Gorgorlu » souffre toujours. Alors que faut-il faire ? Selon l’analyste politique Hamidou Anne, subventionner, baisser, « sont de fausses solutions. La solution est le pouvoir d’achat, et non la diminution des prix ». 
 
Dans nos pays, on parle encore de baisse des prix. Cependant, en démocratie, on parle principalement de pouvoir d’achat. C’est en réalité, « permettre aux gens d’avoir un métier suffisamment valorisé, de pouvoir effectivement consommer. Et là, le dernier rapport du FMI, de septembre, affirme que les prix ont baissé. Quoi qu’il en soit, l’inflation a baissé. Mais pas parce que l’offre est plus élevée. Mais parce qu’en réalité, il n’y a pas de consommation. C’est un phénomène assez compliqué dans l’économie, a considéré Mr Anne qui, concrètement, parle d’éducation, d’emploi, de pouvoir d’achat. L’autre solution dont il pourrait s’agir comme réponse aux impératifs de développement, c’est de suivre les efforts du gouvernement précédent en terme de reconstruction des infrastructures.
 
Aujourd’hui, le TER est à Diamniadio, bientôt à l’AIBD et on s’attend à ce qu’il aille jusqu’au bout. « Je pense que c’est bien de considérer ces vrais chantiers de même que la question des finances publiques ». Aussi, ajoutera notre interlocuteur, il ne faut pas avoir peur de la dette. « Le Japon, qui est considéré comme un modèle, a 200% de dette par rapport au PIB. Les États-Unis ou la France sont à 150% du PIB. Nous, nous en sommes à 75% ». 
 

Lancement du projet: le leader de Gueum Sa Bopp tance le tandem Diomaye Sonko

Le leader de Geum Sa Bopp Bougane Gueye Dani était face à la Presse Lundi 14 Octobre 2024 au Siège de son parti sis à la Cité Keur Gorgui.

Alors que le Président Diomaye Faye met en exergue « une vision pour un Sénégal qui n’aspire pas seulement à participer à un monde de demain, mais à y jouer un rôle majeur », le Premier ministre lui qualifie le document « de projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir ».

Selon Bougane ,après sept (O7)mois d’attentes et de multiples reports,nous assistons enfin à la présentation de la Vision des nouvelles autorités ,avec le Premier ministre Ousmane Sonko et Son Excellence le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Bougane Gueye Dani a dénoncé le retard pris dans la divulgation de ce document qui ,selon lui ,devrait retracer une nouvelle orientation pour le pays.
Le leader de Geum Sa Bopp n’a pas manqué de qualifier cette présentation de « campagne électorale déguisée »et a reproché aux autorités d’avoir contourné l’Assemblée Nationale pour éviter une Déclaration de Politique Générale (DPG).À ses yeux ,cette cérémonie n’était qu’une manoeuvre politique visant à influencer l’opinion publique,tout cela orchestré dans l’un des pôles emblématiques du Plan Sénégal Émergent (PSE).
Bougane Gueye Dani a également critiqué l’implication de cabinets de consultants dans l’élaboration de cette vision à long terme ,rappelant que les nations comme le Japon,souvent prise comme référence n’ont pas fait appel à des cabinets privés pour définir leur développement.
Le leader de Geum Sa Bopp a déploré le manque de clarté et de précision dans les engagements pris à travers cette 《《vision》》qu’il qualifie de 《《simple enchaînements de voeux pieux sans fondement solides》》.

Selon lui, le projet ne repose que sur les formules vagues de type 《《YA-KA-FAU-KON》》,sans aucun plan concret .

Agressé au Togo : Guy Marius Sagna dément le Parlement de la CEDEAO

A la suite de son agression au Togo, l’activiste Guy Marius Sagna contredit le Parlement de la CEDEAO qui a affirmé, dans un communiqué, que l’activiste « participait à une réunion interdite ». Dans une note parvenue à Seneweb ce lundi 14 octobre, M. Sagna note que le « bureau du Parlement de la CEDEAO ne dit pas la vérité». 
Le député de la 14e législature somme ainsi le Parlement d’apporter une preuve de cette affirmation. «La rencontre n’était pas interdite et nous demandons au bureau du Parlement de la CEDEAO de prouver qu’un arrêté d’interdiction avait été donné aux organisateurs de la réunion», a-t-il écrit. 

Sénégal 2050 : le Tandem Diomaye-Sonko présente le PROJET ce lundi

Six mois après leurs accessions au pouvoir, le Duo Diomaye Sonko nous présente ce lundi le projet tant attendu ce lundi.

 Un véritable manuel de référence qui condense la lutte du parti Pastef pour propulser le développement du Sénégal. Ce projet, constamment mis en avant, est devenu une préoccupation centrale pour bon nombre de Sénégalais. 

Aujourd’hui, lundi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, préside le lancement officiel du nouveau référentiel des politiques publiques.

Ce nouveau cadre de gouvernance, articulé autour de la vision « Sénégal 2050 », est dévoilé à Diamniadio, dans un contexte marqué par des difficultés économiques et une morosité dans le climat des affaires.

C’est un nouveau départ pour le sénégal pour les cinq ans a venir sous le régne du president Diomaye

Détournement de deniers publics : Dieguy Diop Fall prête à verser 28 millions pour éviter la prison

Poursuivis pour détournement de deniers publics, Dieguy Diop Fall, Le Dage, Mouhamadou Séné et les autres prévenus disposent d’un moyen pour ne pas passer les jours à venir dans une cellule. Selon les informations du journal Les Echos, il leur suffit de contresigner. Dans cette optique, Diéguy Diop a promis de débourser une somme estimée à 28 millions de francs CFA. Toujours selon la source, le fait que Dieguy Diop s’engage à verser les 28 millions, n’est pas un aveux de culpabilité : « si elle a décidé de contresigner, cela ne signifie pas qu’elle avoue les faits, mais c’est juste pour éviter la prison et retrouver la liberté d’aller et de venir. »

Coups et blessures volontaires : il fracture avec un tournevis le bras de son épouse qui lui réclamait…

S. J. Chizoba a été condamné à trois mois dont 15 jours ferme de prison. Le Nigérian a été reconnu coupable de coups et blessures volontaires après avoir fracturé le bras de son épouse, K. Keïta, avec un tournevis, causant à la victime une Incapacité temporaire de travail (ITT)  de 30 jours.

Attrait à la barre du Tribunal de Dakar, le mari nie partiellement les faits, en racontant leur dispute. « Elle m’avait demandé 500 000 F CFA, mais je lui ai expliqué que je disposais pas encore de cette somme, et qu’il fallait attendre la fin du mois », déclare-t-il. Repris par L’Observateur, il ajoute : « A la veille de notre accrochage, on avait passé la nuit dans une autre chambre de notre domicile. Le lendemain, lorsque je lui ai demandé les clés de la chambre conjugale, elle a refusé de me les remettre. »

« C’est ainsi que, soutient-il, j’ai pris un tournevis pour défoncer la porte, mais elle m’a surprise avec un pilon que j’ai voulu récupérer. » En aucun cas, affirme le Nigérian, il n’a utilisé le tournevis contre son épouse. « Je ne sais pas comment comment elle s’est blessée à la main droite, mais je ne l’ai pas poignardée », jure Chizoba. 

Le juge objecte, en se référant sur le certificat médical présenté par la partie adverse. Lequel document montre « le bras [de K. Keïta] est fracturé à l’aide d’un objet pointu », rapporte le journal du Groupe futurs médias. Qui conclut que le prévenu finira pas se confondre en excuses : « On a deux enfants. J’ai honte. […]. »